Le pauvre Yahia son frère Rachid âgé de 45 ans lui menait la vie dure. Yahia ne s’entendait pas du tout avec son frère à cause de sa violence.
Ce jour-là, Yahia et son frère se disputent depuis un bon moment, et voilà que Yahia lui assène un coup de couteau en plein cœur. Yahia se présente au commissariat de police où il avoue avoir tué son frère. Il est arrêté.
Le jour du procès, l’affaire est jugée en session criminelle en ce mois d’avril 2015, au tribunal d’Alger, le prévenu s’appelle Yahia, c’est un homme de 39 ans, il répond aux questions des juges et avocats. Introduite en appel alors que l’accusé était debout derrière la barre pour plaider sa cause, des cris ont retenti parmi l’assistance nombreuse venue assister à ce procès. Il reconnaît les faits retenus contre lui et raconte le crime dans les moindres détails.
L’accusé déclare : « Je ne voulais pas le tuer ! Je ne voulais pas le tuer mais juste lui donner un leçon, je regrette mon geste» dit-il. Pour son dernier mot, Yahia dira qu’il met son sort entre les mains de la justice.
Les faits sont clairs et le représentant du ministère public, après avoir rappelé les faits, requiert 23 ans de prison ferme contre l’accusé. L’avocat du prévenu rejette la préméditation, insistant sur le fait que son client n’avait à aucun moment l’intention réelle de tuer son frère. La mort de la victime est un accident et non un acte prémédité, la preuve il ne lui a donné qu’un seul coup qui lui a été malheureusement fatal, étant donné que le coupable a reconnu son crime et demande à la cour de prendre en considération le fait que l’accusé s’est rendu de son propre chef aux services de la police. Il fera valoir en conséquence les circonstances atténuantes pour son client.
Après une heure de délibérations, le jury rend son verdict : en vertu des articles 254, 255, 256 et 260 du code pénal, l’accusé déclaré coupable est condamné à 20 ans de réclusion criminelle.
