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Dérapages politiques : Après le chef de l'Etat, M. Sellal replace le débat sur l'unité du pays

Publié par Boualem Branki le 16-02-2014, 20h58 | 42
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Après le Chef de l'Etat qui a mis un «terme» à une dérive politique qui menaçait la stabilité politique du pays, c'est le Premier ministre Abdelmalek Sellal qui lui a emboîté le pas pour rappeler aux «politiques» les limites du tolérable et de ce qui n'est pas permis en matière de souveraineté nationale.  

A la clôture de sa visite de travail samedi dans la wilaya de Mila, il est revenu sur les différends politiques entre certains cercles partisans, qui ont un moment fait craindre le pire. S'attaquer gratuitement et apparemment avec des mobiles politiques manifestes contre l'institution militaire, dernier rempart de l'Algérie devant des ennemis qui n'attendent que cela, c'était une grosse erreur. Une aventure dangereuse. C'est ce qu'avait souligné le Président Bouteflika. 

Et c'est ce qu'a rappeler son Premier ministre, donnant ainsi à l'opinion nationale et internationale une parfaite synergie au plus haut sommet de l'Etat. Une idée qui réconforte les cercles politiques et diplomatiques à Alger sur la cohésion gouvernementale, et sur la machine bine huilée entre la Présidence de la République et le gouvernement. D'autant que les échéances prochaines, dont celles politiques avec le scrutin pour la présidentielle, interpellent tout un chacun à plus de vigilance et de pondération

C'est ainsi que le Premier ministre appelle les Algériens autant à préserver les acquis, autant politiques que sociaux et économiques, qu'à ne pas dépasser «les lignes rouges», à la veille de l'élection présidentielle. 
«Nous allons vers des élections présidentielles. Il existe néanmoins des lignes rouges à ne pas franchir et des acquis à ne pas remettre en cause car il y va de notre devenir et celui de nos enfants», a martelé M. Sellal. Reprenant, car étant dans son rôle, la phrase du Président que «nul n'a le droit, quelles que soient les responsabilités qu'il occupe, de s'en prendre à l'Armée nationale populaire ni aux autres institutions constitutionnelles», M. Sellal recadre le débat sur la souveraineté nationale à préserver, la paix civile à maintenir et le développement économique et social à poursuivre.

D'autant que l'échéance politique prochaine, à savoir le scrutin présidentiel, ne saurait justifier ni les dérapages verbaux, ni l'atteinte aux constantes nationales.  Il semblerait qu'après la sortie véhémente du chef de l'Etat que la température politique soit retombée à son niveau normal, que les attaques frontales contre l'ANP  ont cessé et que les instigateurs d'un tem débat politique navrant soient remis à leur place.

 Une situation d'autant pitoyable que l'Algérie pouvait faire l'économie de tels débordements, de tels dérapages, à un moment crucial de son histoire, avec des défis «à la pelle», autant celui de gérer la crise de l'emploi, la relance économique que globalement l'instauration définitive de la paix civile et le retour à la sécurité des biens et des personnes. En un mot, une Algérie enfin libérée du démon du terrorisme et résolument tournée vers la construction de lendemains meilleurs.

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