
La Commission de haut niveau relevant du ministère de l’Intérieur et des collectivités locales, étudie "sereinement et avec assiduité", les affaires soulevées par les différentes parties concernées par le conflit qui oppose une coordination inter villages d’Azazga aux élus à l’Assemblée populaire communale (APC), autour d’une affaire de dilapidation de foncier, a déclaré, mercredi à Tizi Ouzou, le secrétaire général du ministère, en visite dans la wilaya.
M.Ahmed Adli, qui était accompagné par les secrétaires généraux des ministères des travaux publics, des Ressources en eau et de l’Aménagement du territoire et de l’environnement ainsi que du directeur général de Forêts, qui représentait le ministère de l’Agriculture, a indiqué, lors d’un point de presse, que cette commission de haut niveau, qui s’est déplacée, à deux reprises, dans cette commune, en application à la décision, prise le 13 avril dernier, par le ministre d’Etat ministre de l’intérieur et des collectivités afin de trouver une solution à ce conflit.
Les membres de cette commission, ont écouté les parties concernées par ce conflit. " Nous sommes en train d’étudier sereinement et avec assiduité les différents affaires soulevées lors des deux rencontres avec la société civile, les élus locaux et l’administration locale " a-t-il indiqué.
Le même responsable a révélé que parmi les préoccupations importantes soulevées par ces différentes parties en conflit, figure le problème de blocage d’un projet d’un centre d’enfouissement technique (CET) intercommunal pour Azazga Aghribs et Freha, et dont la réalisation bute notamment sur des oppositions de propriétaires.
"Un consensus a pu être dégagé, à l’occasion de notre déplacement sur les lieux, et consiste en l’implantation de ce projet à Bouhlalou (commune d’Aghribs). La wilaya prendra toutes les mesures pour le lancement des travaux dans "les meilleurs délais » a-t-il précisé.
S’agissant du phénomène de glissement que vit la commune d’Azazga, un problème soulevé par l’ensemble des parties rencontrées par la commission de haut niveau du ministère, les services d’urbanisme ont engagé une étude a rappelé M. Adli qui a annoncé que le ministère de l’Habitat "va accompagner ces derniers pour activer et finaliser, le plutôt, possible cette étude de glissement afin de pouvoir engager rapidement les dispositions et les mesures qui s’impose pour la stabilisation des sites touché par ce mouvement du sol".