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L'Afrique revendique une représentation «plus juste»

Publié par DK News le 08-05-2015, 18h22 | 22
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Depuis plusieurs années, l'Afrique n'a eu de cesse de dénoncer l'»injustice historique» qui continue à priver le continent de siéger au sein du Conseil de sécurité de l'ONU, en tant que membre permanent jouissant du droit de veto, et l'élargissement des sièges de membres non permanents.

Pour les leaders africains, la plupart des dossiers traités par le Conseil de sécurité ont un «rapport direct» avec leur continent, d'où l'importance de sa réforme pour lui permettre d'être «authentiquement représentatif» de la volonté internationale.

Pour ce faire, les chefs d'Etat africains ont appelé à ce que leur continent soit représenté au sein du Conseil de sécurité par sept membres dont deux permanents avec droit de veto. Une revendication qui a été adoptée en 2005 par le «Consensus d'Ezulwini» pour une participation «plus juste, plus équilibrés et plus représentative» de l'Afrique au Conseil de sécurité des Nations unies, afin de pouvoir assumer «pleinement» son rôle dans la promotion de la paix dans le monde.

L'Afrique veut être «pleinement représentée» dans tous les organes de prise de décisions de l'ONU, particulièrement au Conseil de sécurité, qui est le principal organe de prise de décisions de l'ONU pour les questions liées à la paix et à la sécurité internationales. L'Afrique estime également que les critères de sélection des membres africains au sein du Conseil de sécurité sont des questions internes qui relèvent du ressort de l'UA et qui doivent prendre en compte la nature et la capacité de représentation des pays choisis.

Le sommet du comité des dix chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine, prévu samedi à Livingstone (Zambie), doit se pencher justement sur l'évaluation d'étape du processus engagé pour la réforme du Conseil de sécurité à la lumière de l'»intensification» des consultations intergouvernementales en prévision de l'échéance du 70ème anniversaire de la fondation des Nations unies.

Il convient de rappeler que le Comité des dix a été institué par l'UA en 2005 aux fins de promouvoir et défendre la position africaine commune sur la réforme du Conseil de sécurité. Il est composé de l'Algérie, la Libye, le Sénégal, la Sierra Leone, la Namibie, la Zambie, le Kenya, l'Ouganda, la Guinée Equatoriale et le Congo. Chacun de ces pays été chargé d'une mission auprès des pays membres permanents du Conseil de sécurité pour faire entendre la voix de l'Afrique.

 

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