De nouveaux moyens seront mis en place «dès la prochaine rentrée scolaire» pour encourager et développer davantage l’enseignement de tamazight, a indiqué samedi à Béjaïa le secrétaire général du Haut commissariat à l’amazighité (HCA).
Intervenant à l’ouverture d’une session de formation dédiée à «l’exploitation didactique du texte littéraire», M. Assad El Hachemi, a notamment mis en exergue la volonté des pouvoirs publics d’octroyer un surcroît de postes budgétaires en faveur des candidats à la fonction d’enseignant dont le recrutement restera néanmoins, assujetti à concours.
Le nombre et l’ampleur, n’ont pas été précisé, mais feront l’objet d’une évaluation générale et systématique des directions de wilaya de l’éducation, appelé à se prononcer en fonction du «besoin social légitime exprimé», a-t-il dit. «Les besoins des différentes directions se feront en corrélation directe avec le nombre de diplômés sortant des universités et exprimant le souhait d’exercer le métier d’enseignant», a-t-il précisé.
«C’est une note d’espoir», a-t-il ajouté, avant de souligner dans ce sens l’implication volontariste du Premier ministère qui a réitéré au HCA son soutien à «ce choix stratégique en faveur de l’enseignement graduel et planifié de tamazight», en élargissant son champ d’application mais aussi en sortant du cap des 11 wilayas, le dispensant actuellement.
L’objectif étant, de jeter les jalons pour un enseignement obligatoire, en rupture avec l’option facultative actuelle prédominante.
M. Assad, en a profité par ailleurs, pour dévoiler tous les moyens prévus pour la promotion de la langue en général, notamment en matière d’édition, de diffusion, de production de supports pédagogiques et didactiques ou d’encadrement des formateurs.
