Economie

Le pétrole finit en baisse à New York

Publié par DK News le 15-05-2015, 17h49 | 16
|

Les prix du pétrole ont fini une nouvelle fois en baisse jeudi à New York, le déclin des stocks de brut aux Etats-Unis annoncé mercredi n'ayant pas suffi à laisser entrevoir la fin de la surabondance de l'offre.

Le prix du baril de référence (WTI) pour livraison en juin a perdu 62 cents à 59,88 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). «Il est très difficile du point de vue des fondamentaux de comprendre pourquoi les prix baissent», a déclaré Kyle Cooper, chez IAF Advisors, notant que les stocks non seulement de brut mais de l'ensemble des stocks pétroliers, toutes catégories confondues, avaient reculé aux Etats-Unis durant la semaine achevée le 8 mai.

Mais plusieurs analystes ont souligné que ces reculs des stocks, très supérieur aux attentes en ce qui concerne le brut (-2,2 millions de barils au lieu de -250.000 attendus), ne suffisaient à faire oublier ni la surabondance de l'offre, qui reste alimentée par une production très importante tant aux Etats-Unis que dans les pays de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole), ni la mollesse de la demande.

«Avec plus de 475 millions de barils ici aux Etats-Unis (ndlr: 484,8 millions de barils selon le relevé du ministère de l'Energie) ainsi que des niveaux de production restant au-dessus de 9,3 millions de barils par jour, et en l'absence de signe de changement sur le front international, le marché commence à caler», a commenté Gene McGillian, chez Tradition Energy.

«Si nous ne voyons pas la demande se redresser ou des signes que le niveau de production commence vraiment à baisser, alors le marché va fléchir», a-t-il ajouté. «La production de l'Opep a augmenté d'environ 800.000 barils par jour ces deux derniers mois, ce qui fait plus que compenser le déclin (vu durant quelques semaines) de la production américaine» constaté à plusieurs reprises ces dernières semaines, a souligné de son côté Tim Evans, chez Citi.

«Les prix du pétrole ont certes progressé ces quatre derniers mois en dépit de cette offre supplémentaire, mais la persistance des surplus suggère que cela va s'avérer une correction à la hausse des prix, plutôt que le début d'un marché parti pour monter durablement», a ajouté M. Evans.
Il ajoutait que la baisse des cours jeudi, alors même que le dollar était en repli, ce qui aurait dû favoriser les achats de la part d'acheteurs munis d'autres devises, pouvait représenter un avertissement sur le fait que le marché n'est plus en mesure de s'élever.


Le pétrole ralenti par un léger rebond du dollar

Les prix du pétrole ont marqué une pause vendredi, alors que le dollar marque un léger rebond, dans un marché lesté par la surabondance de l'offre d'or noir.Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 66,70 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, stable par rapport à la clôture de jeudi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour la même échéance a reculé de 28 cents à 59,60 dollars. «Les cours du brut continuent d'être très réactifs aux mouvements du dollar», ont commenté des analystes.

Ainsi, les prix souffraient vendredi d'une tentative du billet vert, qui avait connu un net accès de faiblesse ces derniers jours, tombant même jeudi à son plus bas niveau en trois mois face à l'euro et depuis fin novembre face à la livre britannique. «La réunion de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) dans trois semaines devrait permettre de clarifier la situation sur le marché du pétrole», a-t-on estimé.

L'Opep avait refusé en novembre de limiter sa production de pétrole, certains pays, comme l'Arabie Saoudite qui est le chef de file de l'Organisation, baissant même leurs prix pour consolider leurs parts de marché.
 

|
Haut de la page

CHRONIQUES

  • Walid B

    Grâce à des efforts inlassablement consentis et à une efficacité fièrement retrouvée, la diplomatie algérienne, sous l’impulsion de celui qui fut son artisan principal, en l’occurrence le président de la République Abdelaziz Bouteflika, occupe aujour

  • Boualem Branki

    La loi de finances 2016 n’est pas austère. Contrairement à ce qui a été pronostiqué par ‘’les experts’’, le dernier Conseil des ministres, présidé par le Président Bouteflika, a adopté en réalité une loi de finances qui prend en compte autant le ress

  • Walid B

    C'est dans le contexte d'un large mouvement de réformes sécuritaires et politiques, lancé en 2011, avec la levée de l'état d'urgence et la mise en chantier de plusieurs lois à portée politique, que ce processus sera couronné prochainement par le proj

  • Boualem Branki

    La solidité des institutions algériennes, la valorisation des acquis sociaux et leur développement, tels ont été les grands messages livrés hier lundi à Bechar par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales Nouredine Bédoui.

  • DK NEWS

    Le gouvernement ne semble pas connaître de répit en cette période estivale. Les ministres sont tous sur le terrain pour préparer la rentrée sociale qui interviendra début septembre prochain.

  • Walid B

    Dans un contexte géopolitique régional et international marqué par des bouleversements de toutes sortes et des défis multiples, la consolidation du front interne s'impose comme unique voie pour faire face à toutes les menaces internes..

  • Walid B

    Après le Sud, le premier ministre Abdelmalek Sellal met le cap sur l'Ouest du pays où il est attendu aujourd'hui dans les wilayas d'Oran et de Mascara pour une visite de travail et d'inspection.