Le président du Parti de la liberté et de la justice (PLJ), Mohamed Said Belaid, a estimé samedi à Djelfa que le consensus national et le dialogue étaient des «voies infaillibles pour régler les problèmes de l’Algérie et fonder l’Etat de droit auquel tout un chacun aspire».
«Tous les problèmes auxquels le pays est confronté sont des problèmes naturels, dont le règlement nécessite un dialogue entre le pouvoir et tous les partenaires politiques et sociaux (partisans ou civils)», a-t-il déclaré, lors d’une rencontre partisane au centre culturel islamique de Djelfa.
Soulignant que le «pouvoir, à lui seul, ne peut régler tous les problèmes» et que «les partis et la société civile n’ont pas la capacité de trouver la solution aux problèmes sans l’aide du pouvoir», le président du PLJ a réitéré l’appel permanent de son parti pour «le consensus national comme moyen salutaire pour régler les problèmes et fonder l’Etat de droit».
M. Belaid a, dans ce contexte, mis en garde contre les «semeurs de désespoir dans certains milieux politiques, voire même populaires», estimant que ce langage (de démoralisation) «ne doit pas avoir d’impact sur la détermination des hommes dévoués».
«Le pays peut faire face à ses problèmes grâce à ses jeunes intellectuels et universitaires diplômés par milliers, chaque année, et grâce à ses ressources naturelles», a encore soutenu le chef de file du PLJ, estimant que la jeunesse est une «richesse à l'état brute que le Politique doit savoir gérer, en lui donnant l’exemple à travers son dévouement au service du pays».
S’exprimant sur l’affaire du gaz de schiste, il a considéré que le problème a été «mal posé à la base», car il s’agit d’un produit (gaz de schiste) périssable comme le pétrole, et non d’une énergie renouvelable, d’où la nécessité, a-t-il estimé, de «tirer les leçons du passé et de nous appuyer désormais sur l’agriculture, tout en investissant dans l’élément humain et la recherche scientifique».
