Le ministre des Affaires religieuses et des wakfs, Mohamed Aïssa a indiqué, dimanche à Alger, que son secteur envisageait de moderniser le système des wakfs.Le ministère envisage d'actualiser la loi des wakfs en amendant certains de ses articles, a déclaré M. Aïssa à la presse à l'ouverture d'une conférence scientifique internationale sur «la loi d'orientation des wakfs».
Cette actualisation exige l'ouverture d'un débat avec les différents acteurs et la consultation des départements ministériels membres de la commission nationale des wakfs (15 ministères), a-t-il indiqué, soulignant la nécessité de tirer profit de l'expérience internationale en matière de gestion des wakfs.
L'Algérie doit se référer à la loi d'orientation des wakfs qui a été formulée par les pays musulmans, dont l'Algérie, et s'inspirer des expériences des institutions musulmanes en la matière, a-t-il soutenu. Après avoir indiqué que son département oeuvrait à créer une institution indépendante des wakfs, M. Aïssa a rappelé l'opération de récupération des biens wakfs, précisant qu'une enveloppe de 140 millions de da pour a été allouée pour signer des contrats avec des bureaux d'études afin de définir ces biens wakfs.
Le ministère a recouru à la justice pour récupérer les biens wakfs, a indiqué le directeur des wakfs, de la zakat, du hadj et de la omra, Bertima Abdelwahab, précisant que 600 affaires ont été enregistrées sur le plan national. La carte nationale des projets wakfs comprend 68 projets répartis sur 30 wilayas, a-t-il ajouté.
