Les participants à la conférence de presse organisée dimanche à Alger sur le diabète ont affirmé que l'éducation thérapeutique était «un moyen efficace» de prise en charge du malade et contribuait à la baisse des coûts des soins.
Pr Samia Zekri, spécialiste en médecine interne au CHU Djilali Belkhenchir (Bir Tararia, Alger) a souligné la nécessité d'investir dans l'éducation thérapeutique «car si la société continue de suivre le même régime alimentaire, c'est tous ses membres qui risquent d'etre atteints de diabète».
Lors d'une conférence de presse organisée dans le cadre du partenariat entre le ministère de la Santé, de la population et de la reforme hospitalière et les laboratoires américains Eli Lilly, Pr Zekri a affirmé que cette éducation «est nécessaire» à la lumière de la forte propagation des maladies chroniques dans la société algérienne.
De son côté, Dr Samir Aouiche du service diabétologie adu CHU Mustapha Pacha, a insisté sur l'importance de ce programme qui s'articule en premier lieu sur l'implication du malade.Dans ce cadre il salué ce partenariat qui contribue, selon lui, à la mobilisation des établissements sanitaires de proximité à travers les maisons du diabète à travers tout le territoire national pour améliorer la prise en charge du malade.
De son coté le Directeur général des laboratoires américains Eli Lilly a qualifié le programme d'éducation thérapeutique destiné au diabétique, de «solution idoine» ajoutant que et le partenariat avec le ministère algérien de la santé contribuait à la baisse des coûts des soins.
Le président de la Fédération nationale des diabétiques, Nouredinne Bouceta, a salué cette initiative ainsi que les efforts des ministères de la santé et des Affaires religieuses pour la sensibilisation des diabétiques qui ne sont pas tenus de faire carême pour des raisons de santé.
