« Pour une indemnisation juste et équitable », objet, entre autres, de la toute récente visite de travail à Bejaia du SG du ministère des travaux publics, M. Kamel-Eddine Belatrèche.
« Afin de permettre à nombre de projets de développement de la wilaya enclenchés dans leur processus de réalisation, dont celui, d’envergure, de la pénétrante autoroutière Bouira-Béjaia, je suis le premier à défendre l’instauration, en termes d’indemnisation, d’un prix juste et équitable ne lésant personne, un prix au m2 réel en valeur actuelle, conforme aux normes du marché…
A céder au nom de l’absolue nécessité d’utilité publique et du développement de la wilaya. J’en ai d’ailleurs fait part et ce à maintes reprises à M. L e Premier Ministre en personne, sans compter les diverse correspondances adressées dans ce sens à Qui de droit ».
Ces propos ont été réitérés, assez souvent, par M. Hammou Ahmed Touhami, Wali de Béjaia, en présence d’élus, locaux et parlementaires, du public et de la presse, à l’occasion de rencontres consacrées aux questions de gestion et de développement de la wilaya.
En effet, les quelques oppositions au processus d’expropriation pour utilité publique bloquent sérieusement l’évolution des travaux de réalisation des 100km de route et autres ouvrages d’art qui constitueront la pénétrante autoroutière Bouira-Bejaia, projet structurant par excellence, salutaire et important facteur de développement.
Les fortes réticences bloquantes de certains propriétaires privés sont liées au prix jusque-là fixé par l’Etat pour calculer les montants des indemnisations après expropriation, prix jugé dérisoire et « franchement injuste, ne correspondant pas du tout à la réelle valeur du m2 ».
L’on fait savoir que depuis l’entame des travaux par le groupement sino-algérien CRCC-SAPTA, ce sont 26 kms d’ouverture du couloir qui auront été réalisés, (Terrains appartenant à des EAI et EAC),mais que l’allure des travaux a vu son élan brisé par l’impossibilité d’enclencher l’opération d’abattage d’arbres et de débroussaillage, entre autres opérations de « déblayage ».
Par ailleurs, les études concernant le déplacement de réseaux électriques étant achevées, les travaux ne devraient pas tarder à être amorcés, confiés à l’entreprise KAHRIF par la direction de SONELGAZ. Le réseau gaz, quant à lui, requiert davantage d’attention et d’études concernant son déplacement, au point où c’est l’ANA (Agence nationale des autoroutes), sur la base de toutes les données recensées sur le terrain et dont elle dispose déjà, qui a pris en charge le dossier.
Reste que le seul obstacle « humain » à surmonter demeure celui des oppositions mais gageons que la toute récente visite à Bejaia de M. Kamel-Eddine Belatrèche, Secrétaire général du ministère des travaux publics, visite consacrée à l’évaluation des travaux de la pénétrante ainsi qu’aux « diverses tracasseries »
y afférentes-dont, précisément, le prix amplement contesté, ,voire rejeté pour le calcul des montants des indemnisations- permettront bientôt la levée desdites oppositions, d’autant que le SG du ministère des travaux publics, qui s’est réuni avec de nombreux responsables de la wilaya (ainsi que l’ANA, le groupement sino-algérien) directement concernés par le projet se serait notamment entretenu avec ces derniers à propos de la perspective et de la nécessité de réévaluer le prix contesté.
M. Kamel-Eddine Belatrèche n’a pas manqué, par ailleurs, de recommander au responsable de l’ANA sur le chantier de la pénétrante d’ériger au plus vite et sur site (Bejaia) une structure de supervision et de coordination des différents travaux.
