Le Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes) de 7 universités de l'Est du pays : Constantine 2 et 3, Emir Abdelkader, Ecole supérieure des enseignants de Constantine, Sétif 1 et 2, Bachir Ibrahimi de Bordj Bou-Arréridj, a renouvelé sa protestation en appelant à l'arrêt de travail le 27 et 28 mai.
Il motive ce deuxième mouvement de protestation, après celui du 19, 20 et 21 mai, par le refus de la tutelle d'accéder à leur revendication : généralisation de la prime de zone comme dans toutes les universités des Hauts-Plateaux
.« Tous les enseignants des universités des haut-plateaux profitent de cette prime de zone sauf ceux des universités situées dans les wilayas de Constantine, de Sétif et de Bordj Bou-Arréridj », dira M. Brahimi Saïd, coordinateur du CNES de la wilaya de Bordj Bou-Arréeridj, en précisant que 80% du salaire de base sont constitués de la prime de zone
Selon le coordinateur du CNES de la wilaya, l'appel a été largement suivi dans toute l'université. « Le taux est de 100% dans plusieurs facultés », dira-t-il en ajoutant que dans le cas où le ministère persiste à «ignorer les revendications légitimes des enseignants», le Cnes risque de radicaliser son action en optant pour une grève illimitée.Un sit-in est prévu pour le 3 juin prochain au niveau du ministère de l'Enseignement supérieur à Alger.
