Les trois auteurs présumés de l’enlèvement d’une fillette, lundi à Constantine, dont deux ont été arrêtés le jour même du rapt et un 3e interpellé mercredi à Souk-Ahras, auraient agi "sous l’effet de psychotropes", a indiqué, jeudi, un responsable de la police judiciaire, le commissaire Djamel Otmani.
Les auteurs présumés de cet enlèvement, âgés de 16, 20 et 30 ans, des "repris de justice", avaient commis leur forfait alors qu’ils étaient sous l’effet de produits psychotropes, a souligné le commissaire Otmani au cours d’une conférence de presse.
Les trois individus avaient planifié leur forfait au cours d’une soirée dans la forêt de Cheltaba, réputée pour être un repaire de malfrats. Il avaient, au départ, décidé de cambrioler deux maisons, dont celle des parents de la victime, avant que ne leur vienne l’idée d’enlever la petite fille de 5 ans qui dormait, a indiqué le même responsable.
Les auteurs présumés de cet acte criminel "habitent le même quartier que la victime, à savoir la cité Benchergui", a encore détaillé le commissaire Otmani, précisant qu’il s’agit d’individus connus pour être des "habitués des vols par effraction".
Affirmant que cette affaire est aujourd’hui entre les mains du procureur de la République, le commissaire Otmani a rappelé que la fillette avait été retrouvée saine et sauve, moins de quatre heures après son enlèvement, sur un versant forestier donnant sur le village de Salah- Bey, non loin de son domicile.
Cet officier de police, saluant la contribution des citoyens qui ont participé activement à la résolution de cette affaire, a souligné qu’un important travail de police basé sur la rapidité, avait été engagé après l’alerte donnée par le père de la victime via le numéro vert (15-48) vers 3 h 30 du matin.
Un adolescent de 16 ans avait été interpellé en premier, le jour-même du rapt, au centre-ville, quelques heures avant l’arrestation d’un premier complice à Benchergui et d’un second, mercredi à Sedrata, dans la wilaya de Souk Ahras, a rappelé M. Otmani.
