La Maison-Blanche a exprimé jeudi sa préoccupation face à la flambée de violence en Ukraine, insistant sur la nécessité de maintenir les sanctions contre la Russie, accusée par les occidentaux de soutenir la rébellion dans l'Est séparatiste.
«Nous sommes particulièrement inquiets de l'intensification des combats à laquelle nous avons assisté au cours des dernières 24/48 heures», a déclaré Charles Kupchan, conseiller de Barack Obama pour les affaires européennes, au cours d'une conférence téléphonique à l'approche du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du G7 en Allemagne.
Bien qu'un cessez-le-feu soit officiellement en vigueur depuis le 15 février en vertu des accords de Minsk, des affrontements ont fait au moins 26 morts, en majorité des séparatistes, depuis mercredi dans l'est de l'Ukraine, selon les autorités ukrainiennes et les rebelles.
Interrogé sur la possible réponse du G7 face à ces violence récentes, Ben Rhodes, autre conseiller de M. Obama, a souligné que «la priorité» était de maintenir les sanctions déjà en place, jugeant qu'elles avaient eu «impact significatif» sur l'économie russe.
«Le message doit être que cette pression sera maintenue» tant qu'il n'y aura pas de solution diplomatique au conflit, a-t-il insisté «Cela prend du temps pour que les sanctions aient un impact», a-t-il encore souligné. «Nous devons maintenir la pression et montrer que l'unité trans-Atlantique est sans faille», a-t-il ajouté.
La Maison-Blanche a précisé que le dossier ukrainien figurerait en bonne place lors d'une rencontre bilatérale entre M. Obama et la chancelière allemande Angela Merkel prévue dimanche matin à Krün, commune des Alpes bavaroises qui abrite le château d'Elmau où se retrouvent dimanche et lundi les dirigeants du G7.
