A moins de dix jours du Ramadhan, le président de la Fédération nationale des marchés de gros de fruits et légumes (FNMGFL) relevant de l'UGCAA, M. Mustapha Achour, a appelé hier les consommateurs à faire preuve de retenue lors de leurs achats afin d’éviter que les prix ne grimpent durant la première semaine du mois sacré.
M. Achour qui a tenu un discours rassurant en assurant de la disponibilité des produits maraîchers au niveau de l’ensemble des marchés de gros, n’a toutefois pas exclu une probable hausse des prix si la demande sur les fruits et légumes devenait supérieure à l’offre actuelle. L’autre élément qui pourrait être à l’origine de la hausse des prix, l’augmentation du nombre de commerçants «informels» durant le mois de ramadhan.
«Si aujourd’hui le nombre de mandataires est suffisant pour absorber la production, ça ne sera pas le cas pendant le ramadhan. Des pseudos grossistes font leur apparition dans les marchés, s’emparent de toute la marchandise qui entre et la revendent par la suite au prix qui leur convient. Il ne faut pas oublier aussi que 60% de la production nationale transite par les marchés parallèles en dehors de touts contrôle ou de traçabilité», a indiqué le président de la FNMGFL.
Concernant les prix affichés hier au marché de gros de Khemis El Khechna, spécialisé dans la vente de légumes, la pomme de terre était vendue entre 30 et 38 DA, les oignons entre 25 et 35 DA, la tomate de 45 à 55 DA, les poivrons de 45 à 65 DA, la courgette de 15 à 25 DA, la salade de 25 à 35 DA, les carottes à 50 DA, les concombres de 25 à 30 DA et les haricots verts de 50 à 70 DA.
