Des gynécologues-obstétriciens ont appelé vendredi à Alger à la nécessité de créer un réseau médical multidisciplinaire pour prendre en charge les malformations congénitales cardiovasculaires chez les nouveaux-nés.
Lors d'une rencontre scientifique de formation sur les malformations congénitales cardiovasculaires, le docteur Ali Dahnoune, membre de l'Association algérienne des gynécologues-obstétriciens, a souligné la nécessité de créer un réseau médical multidisciplinaire pour prendre en charge cet aspect appelant les autorités publiques à créer une commission de dépistage précoce de cette maladie qui enregistre, a-t-il dit «un grand déficit» en Algérie.
La prise en charge des malformations congénitales cardiovasculaires chez le foetus nécessite, selon le même spécialiste, la création d'une commission multidisciplinaire qui compte des pédiatres, des gynécologues-obstétriciens, des chirurgiens et des psychologues, soulignant l'absence d'orientions destinées aux femmes enceintes qui portent un foetus atteint de cette maladie.
Le même spécialiste a affirmé que la clinique de Bousmail (Tipasa), qui relève de la Caisse nationale de la sécurité sociale (Cnas), est la seule clinique qui prend en charge les maladies lourdes, d'ou son incapacité de répondre à la forte demande.
Pour le Dr Bertrand Stos, (hôpital Necker, Paris), la plupart des malformations congénitales cardiovasculaires sont curables chez les nouveaux nés et même chez les adolescents.
Selon le même spécialiste, la meilleure prise en charge des malformations congénitales cardiovasculaires exige la mise en place d'un réseau multidisciplinaire.
