Coopération

Algérie-France : Impulsion dynamique à la coopération bilatérale

Publié par Walid. B. le 14-06-2015, 19h04 | 43
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L'impulsion d'une dynamique d'investissement et le développement d'un partenariat « gagnant-gagnant », ainsi que la consolidation des relations exemplaires entre les deux pays, figurent au menu de la visite officielle qu'effectuera aujourd'hui en Algérie le président François Hollande, à l'invitation du président de la République Abdelaziz Bouteflika.

Cette visite du chef de l'Etat français, seconde du genre après celle effectuée en décembre 2012, devra permettre azux deux parties de procéder à une évaluation sur la coopération bilatérale et d'explorer les voies et moyens à même de la renfocer encore davantage et ce, à la faveur d'une fort désir qui anime les deux parties d'aller de l'avcant dans le renforcement et la divesification de leur partenariat mutuellement bénéfique..

Ceci, d'autant plus qu'avec l'assainissement du climat des affaires dans le pays, l'Algérie est devenue un pays extrêmement attractif pour les entreprises françaises, comme l'ont souligné, en diverses occasions, les pouvoirs publics..

Les échanges entre les deux pays se sont élevés à 10 milliards d'euros en 2013 et la France est le premier investisseur étranger hors hydrocarbures et se positionne comme le premier recruteur étranger en Algérie.

Dans ce cadre, 450 entreprises françaises sont présentes en Algérie et ont créé quelque 40.000 emplois directs, ainsi que plusieurs milliers d'emplois indirects.Plusieurs projets témoignent de cette coopération économique entre les deux pays, à l'instar de l'usine de production de véhicules Renault à Oued Tlelat, considérée comme l'un des exemples les plus achevés de ce partenariat.

Ce type d'industrie permet également le transfert de technologie et le développement d'un réseau de PME dans le cadre de la sous-traitance gravitant autour de l'usine Renault. A terme, le projet permettra de créer quelque 1.200 emplois, ainsi que des milliers d'emplois indirects.

D'autres exemples renforcent cette vision. Il s'agit, notamment de l'usine Sanofi à Sidi Abdallah (Alger), et Alstom à Annaba. Il y a lieu également de signaler la présence en Algérie de nombreuses entreprises emblématiques de l'industrie française qui activent dans le cadre d'un partenariat, notamment l'usine Lafarge à Oggaz (Mascara) et Alver Saint Gobain (Oran) ainsi que de nombreux accords de coopération entre l'université d'Es-Senia et des universités françaises. Par ailleurs, un autre projet est en voie de concrétisation. Il s'agit de la création de deux sociétés mixtes algéro-françaises dans les domaines de la viande bovine et des céréales. Elles permettront de transmettre le savoir-faire français dans ces domaines en Algérie.

Lors de sa récente visite à Paris, le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb et son homologue Emmanuel Macron ont émis le voeu de faire progresser les projets d'investissement de leurs entreprises, notamment dans les secteurs du BTP, des transports, de l'énergie, de la santé et de l'agro-alimentaire.

Par ailleurs, dans le cadre du Comité mixte économique franco-algérien (Comefa) et du suivi de tous les projets de partenariat dans les différents secteurs de l'économie, de l'éducation et de la formation, finalisés ou en voie de l'être, une soixantaine de projets industriels en co-production ont été identifiés et couvrant la totalité des secteurs de l'industrie, notamment en ce qui concerne la sous-traitance à l'industrie électrique, l'industrie manufacturière, l'industrie navale, l'industrie de la chimie, l'industrie agro-alimentaire, le BTP et l'électronique, entre autres.

Encourager le partenariat « gagnant-gagnant »

Dans la même dynamique, plusieurs accords de coopération ont été signés lors de la visite effectuée par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à Paris en décembre dernier où il a co-présidé avec son homologue français, Manuel Valls, les travaux de la 2ème session du comité intergouvernemental algéro-français de haut niveau.

A l'occasion, M. Sellal s'était félicité de l'évolution « appréciable» que connaissent les projets d'investissement communs lancés par l'Algérie et la France, assurant que les résultats de cette avancée commenceront bientôt à porter leur fruit.

Le Premier ministre a  cité, pour la circonsatnce, plusieurs projets de partenariat en commun lancés par entre les deux pays et qui témoignant, a-t-il dit, de cette « remarquable évolution » dans les relations économiques existant, affirmant que l'Algérie demeure disposée à accroître ces exemples de réussite.

Il avait relevé que les entreprises françaises qui connaissent bien le marché algérien «peuvent être assurées de notre volonté politique d'encourager le partenariat gagnant-gagnant».Cela a fait dire au Premier ministre français que l'Algérie «n'est pas seulement un simple marché pour la France, mais avant tout un partenaire». Le partenariat économique algéro-français est «ancien, solide et prometteur», avait-il indiqué, rappelant que la France est aujourd'hui le quatrième client de l'Algérie et le premier investisseur hors hydrocarbures.

Pour sa part, l'ambassadeur de France en Algérie, Bernard Emié, a assuré récemment que le développement économique est au coeur de sa mission en Algérie et que le renforcement du partenariat est une « priorité stratégique ».

Le diplomate français a souligné la volonté de son pays à reconquérir sa place de premier partenaire, tout en estimant que le partenariat économique algéro-français est en déça des attentes et les deux pays s'attellent à trouver les voies et moyens pour booster la coopération et relancer les affaires.
Le cap de ces relations a été fixé en décembre 2012 lors de la visite d'Etat du président François Hollande en Algérie, a-t-il affirmé, soulignant qu'il s'agit de « construire et continuer à faire fructifier le partenariat stratégique scellé » entre les deux pays.

En décembre 2013, Amara Benyounes, alors ministre du Développement industriel et de la Promotion de l'investissement, avait indiqué que l'Algérie est devenue un pays extrêmement attractif pour les entreprises françaises, et ce, pour plusieurs raisons.

Il s'agit, avait-il expliqué, du seul pays politiquement stable de la région, avec des indicateurs macroéconomiques au vert, qui a épongé toute sa dette extérieure et dispose d'un pouvoir d'achat et d'un marché importants.  Il avait réaffirmé, à cette occasion, l'engagement du président Abdelaziz Bouteflika et des responsables à différents échelons à assainir le climat des affaires  dans le pays.

De nombreux responsables politiques et hommes d'affaires français ont souligné, à plusieurs reprises, leur préférence pour le marché algérien. Les relations commerciales ne suffisent pas. Ce que veulent les deux partenaires, c'est la création d'une synergie, une dynamique d'investissement productif dans plusieurs secteurs.

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