Les travaux d’aménagement d’une plage artificielle sur les berges du barrage de Beni Haroun, dans la commune de Grarem-Gouga (Mila), seront prochainement entrepris, a indiqué le wali, Abderrahmane Kadid, samedi lors d’une réunion sur l’étude technique du projet.
Un «intérêt spécial» est accordé à ce projet qui s’inscrit dans le cadre de la perspective de création d’un pôle touristique diversifié autour du barrage géant, a souligné le chef de l’exécutif local.
Selon M. Hassan Boumoula, représentant du laboratoire des études maritimes d’Alger qui a réalisé l’étude technique, le projet, qui s’étend sur 7 hectares, comprendra une plage de 500 mètres de long et plusieurs structures annexes dont des piscines, des bassins pour les petits, des espaces récréatifs et de distraction, des aires de verdure et des parkings.
Le coût estimatif de ce projet qui pourra accueillir, en période estivale, plus de 5.000 personnes à la fois, est de l’ordre de 357 millions de dinars, a-t-on appris au cours de cette séance de travail.
Depuis le début de l’année, cinq personnes ont trouvé la mort en se baignant dans les eaux de ce barrage, selon la protection civile dont un responsable local a estimé que la création de cette plage artificielle est de nature à «canaliser et à sécuriser les jeunes baigneurs».
