
La croissance et la création d'emploi en Afrique du Sud restent faibles, même si la vulnérabilité aux chocs extérieurs a quelque peu diminué, a déclaré mardi le Fonds monétaire international (FMI).
Les facteurs de risques pesant sur la croissance comprennent la pénurie d'électricité, les incertitudes sur l'environnement réglementaire, le regain de tensions salariales, la volatilité des marchés financiers mondiaux et le ralentissement de la croissance mondiale, a déclaré le FMI dans un rapport.
Le FMI prévoit une croissance économique de 2 % en Afrique du Sud au cours de la période 2015-2016, avec un rebond jusqu'à 2,8 % à moyen terme, sous réserve qu'un approvisionnement énergétique soit assuré, a-t-il déclaré.
Le FMI a également prédit que la dette devrait se stabiliser à environ 50 % du PIB d'ici à 2019-2020, contre 56 % du PIB selon les projections de 2014. L'amélioration des échanges commerciaux a temporairement contenu l'inflation et partiellement réduit la vulnérabilité aux chocs extérieurs, a estimé le FMI.
Le FMI prévoit que le déficit des paiements courants devrait baisser à 4,8 % du PIB en 2015, contre 5,4 % en 2014, du fait de la baisse des cours pétroliers et de la résistance manifestée par la balance des paiements sud-africaine face à l'appréciation du dollar.
«Les projections du FMI sont conformes à nos estimations de croissance économique de 2 % en 2015 et 3 % en 2017», a commenté le Trésor national sud-africain à la publication ce rapport.