Santé

Application de partage sur internet : Les taxieurs parisiens tirent sur Uber

Publié par Cherbal E-M le 28-06-2015, 18h08 | 37
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Destinée à être une simple application entre citoyens voulant se rendre service, se transporter ou comme on le dit dans le jargon parisien, faire du covoiturage, voilà que l’application Uber Pro, tend à devenir une affaire d’Etat en France.

Il s’agit d’une application proposée par la société éponyme, installée aux Etats-Unis et qui vise à assurer le partage de service de transports à la personne en ville.

L’accès de colère des taxieurs parisiens contre cette application qui offre de nouvelles opportunités de transport, moins chère pour les Parisiens, ne s’est pas fait sans dégâts, puisque l’on dénombre plus de 70 véhicules dégradés, voire même un usager de cette application agressé.

Le  président François Hollande, en déplacement européen à Bruxelles a pris le temps de s’impliquer dans ce nouveau débat de société ; tout en récusant la violence des taxieurs comme mode d’expression de leur mécontentement,  il a déclaré le caractère «illégal» de cette application  à la cessation de laquelle il a également appelé.

Le pas est vite emboîté par le gouvernement et notamment le ministre de l’ntérieur monté au créneau pour calmer les esprits et ramener tout le monde à la raison. Il annonce avoir poursuivi en justice le créateur de l’application Uber Pro et rappelé l’illégalité en vertu d’une loi votée il y a quelques temps.
Cependant  la société Uber  a adapté son offre en intégrant des chauffeurs professionnels et salariés ; ce qui la met dans le cadre légal et rend difficile toute poursuite judiciaire.

Les taxieurs parisiens ont mobilisé leurs troupes dans un véritable coup de force pour demander tout simplement  l’interdiction de ce service. De leur côté les patrons d’Uber France ont appelé les chauffeurs utilisant leur service à poursuivre leur travail, ce qui a fait réagir le ministre de l’intérieur  immédiatement monté au créneau, pour dénoncer cela et déposer plainte. 

 La direction française d'Uber ne donne aucun signe d’affolement, et semble même très sereine  si l’on considère les déclarations faites à la radio   Info, par Thibaud Simphal, directeur général d’Uber France,  qui a tenu à mettre en exergue l’argument maintes fois développé disant «que l'illégalité du service de mise en relation entre clients et chauffeurs particuliers n'a pas été prouvée. »

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