Encore une fois, le gouvernement vient de rappeler à l'ordre certaines chaînes de télévisions, qui versent dans le sensationnel et la violence, sans égards à leurs téléspectaeurs, encore moins envers la déontologie et la bienséance sociale.
Le communiqué du ministère de l'information relatif à certains dépassements de TV privées algériennes de droit étranger est on ne peut plus clair sur la nécessité de moraliser ces chaînes TV, et, surtout, de les obliger à éviter de verser dans les programmes qui n'apportent rien de positif à la société algérienne, déjà passablement stressée.
Hier, le ministère de la Communication a pratiquement rappelé à l'ordre les chaînes TV d'Echourok, Ennahar, Hoggar, Dzair, El Djazairia qui diffusent depuis le début du mois de ramadhan un programme et des émissions faisant la part belle à la violence.
Ainsi, le ministère a sommé les responsables de ces chaînes de télévision privées à "prendre, sans délai, des dispositions rigoureuses" pour expurger les grilles de programmes des expressions de violence et autres scènes contraires aux traditions et valeurs de la société sous peine de retrait de l'autorisation.
Le ministère rappelle surtout aux directeurs généraux de ces chaînes de télévision privées que la responsabilité qui leur incombe leur dicte de "prendre sans délai des dispositions rigoureuses" afin d'expurger l'ensemble des grilles de programmes télévisés "des scènes contraires à nos traditions ancestrales et à nos valeurs religieuses qui bannissent la violence sous toutes ses formes et sacralisent la famille algérienne encline à la paix et à la sérénité".
Dans les faits, ces TV diffusent des programmes contraires aux valeurs ancestrales des algériens et une orientation contraire à ces mêmes valeurs dans certains programmes télévisés diffusés durant ce mois, ''tendant d'une manière condamnable à focaliser sur des expressions de violence en banalisant ses différentes manifestations".
Le ministère, qui s'est élevé contre ce genre de programmes, a prévenu qu'il n'hésitera pas à sévir pour que de tels programmes attentatoires à la quiétude des citoyens ne soient plus diffusés, et que "dans tous les cas il n'hésitera pas à prendre les mesures légales qui s'imposent et pouvant aller jusqu'au retrait de l'autorisation".
Mieux, le ministère de l'information a tenu à rappeler à ces TV privées que ''les réformes politiques initiées par le président de la République Abdelaziz Bouteflika depuis 2012 et qui ont consacré l'ouverture du champ audiovisuel aux initiatives privées ont permis à nombre de professionnels du secteur de s'engager dans cette expérience médiatique avant même la promulgation, en 2014, de la loi régissant ce type d'activité, en lançant des chaînes privées de droit étranger''. A charge, pour ces chaînes privées, de respecter la déontologie et préserver la quiétude des Algériens.