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Nucléaire iranien : «encore des questions difficiles à régler»

Publié par dknews le 11-07-2015, 16h28 | 20
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Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a indiqué qu'il y avait encore des questions «difficiles à régler», à l'issue d'une rencontre d'une heure trente avec son homologue iranien Mohammad Javad Zarif à Vienne où les pourparlers sur le nucléaire traînent en longueur.

«Il y a encore des questions difficiles à régler», a twitté M. Kerry, précisant avoir rencontré le chef de la diplomatie iranienne et la chef de la diplomatie de l'UE Federica Mogherini.Au lendemain d'une énième prolongation des pourparlers, les principaux acteurs de la négociation, l'Américain John Kerry et l'Iranien Mohammad Javad Zarif, se sont retrouvés au palais Coburg, à Vienne, en milieu de matinée.

Et il pourrait y en avoir encore d'autres... «Nous n'avons aucune limite dans le temps pour parvenir à un bon accord», a déclaré un responsable iranien, interrogé sur la possibilité d'un report de ce round de négociations, cité par l'agence AFP.

«Il faut obtenir le meilleur accord possible, un (accord) qui résiste à un examen approfondi, qui empêche l'Iran de fabriquer une bombe atomique ou d'en acquérir une», a martelé vendredi le porte-parole du département d'Etat américain Mark Toner, en assurant que les parties allaient «travailler tout le week-end» en ce sens.

Même si les pourparlers avancent à un rythme «péniblement lent», selon le ministre des affaires étrangères britannique Philip Hammond, toutes les parties s'accordent pour dire que des progrès ont été enregistrés.Vendredi soir, John Kerry avait donné des signes d'espoir, évoquant la résolution de certaines «questions en suspens» à l'occasion des séances de travail «très constructives» menées dans la journée.

Depuis plusieurs jours, les discussions butent sur la levée de restrictions sur les armes, réclamées par Téhéran avec le soutien de Moscou. Mais les Occidentaux jugent cette demande délicate en raison de l'implication iranienne dans plusieurs conflits, notamment en Syrie, en Irak ou au Yémen.
Autres points de désaccord : le rythme de levée des sanctions, l'inspection des sites militaires iraniens et la durée de l'accord.

La République islamique est soupçonnée d'avoir mené à partir de 2003 un programme nucléaire militaire sous couvert d'un programme civil, ce qu'elle a toujours nié.Depuis 2006, la communauté internationale a voté plusieurs trains de sanctions contre Téhéran, qui étouffent l'économie de ce pays de 77 millions d'habitants.

Depuis septembre 2013, une négociation est engagée afin d'arracher un accord qui permette de rassurer la communauté internationale et les voisins de l'Iran sur son programme nucléaire, en échange d'une levée des sanctions.

Après plusieurs rounds, la session viennoise est censée mettre un point final au texte d'une centaine de pages en discussion. Mais les tractations, qui devaient se conclure le 30 juin, ont été prolongées à plusieurs reprises.

 

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