La présidente du Brésil, Dilma Roussef, a plaidé, jeudi à Oufa (Russie), en faveur de nouvelles solutions politiques et économiques pour lutter contre les effets de la crise économique mondiale, qui impacte les pays émergents.
«La persistance de la crise exige de nouvelles réponses politiques et économiques.
Nous arrivons à la fin du super cycle des matières premières et le secteur des finances connaît beaucoup de volatilité», a-t-elle indiqué lors de la séance plénière du septième sommet des Brics (groupe de pays qui comprend le Brésil, la Chine, l'Inde, la Russie et l'Afrique du Sud).
Après avoir évoqué les menaces économiques qui pèsent sur les pays émergents, Mme Roussef, dont les propos ont été largement relayés par les principales chaînes d'information brésiliennes, n'a pas manqué de souligner la nécessité pour les brics de s'ériger en «force motrice du développement mondial».
«Votre poids doit être reflété dans les institutions de gouvernance internationale», a-t-elle dit, plaidant pour un plus grand rôle de ce groupement au sein de l'économie mondiale à travers sa nouvelle banque de développement (NDB).
La chef d'Etat a également relevé qu'en dépit de la crise extrêmement difficile que traverse le Brésil, le pays s'appuie sur des bases solides.
«Nous traversons actuellement une période très difficile», a-t-elle souligné lors d'une conférence de presse à l'issue de la plénière, avant de relever que «le Brésil est doté des moyens pour récupérer rapidement. (...) Nous pensons que le Brésil s'appuie sur des bases solides».
Lors de ce sommet, organisé sous le thème «le partenariat BRICS: un facteur puissant pour le développement global», les cinq pays membres ont convenu de coordonner leurs efforts pour préserver la stabilité de leurs économies, précise-t-on.