La communauté internationale est déterminée à appuyer la mise en oeuvre de l'accord «de paix et de réconciliation» en Libye, a souligné le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour ce pays, Bernardino Léon.
«Ces accords dessinent les principes: les institutions et les mécanismes de prise de décision pour compléter la transition et ce jusqu'à l'adoption d'une nouvelle constitution», a affirmé M. Léon lors d'une conférence de presse.
Il a ajouté vouloir travailler avec le gouvernement de réconciliation national dans sa démarche pour l'adoption d'une résolution au Conseil de sécurité de l'ONU appuyant la mise en oeuvre de l'accord. L'émissaire onusien a également appelé toutes les parties à «se défaire des chaînes du passé et à oeuvrer à construire un avenir commun qui renforcera la coopération, l'intérêt et l'unité nationale».
M. Léon a toutefois reconnu qu'en dépit du «progrès accompli», «un travail crucial doit encore être fait», en référence à l'absence de la délégation de Tripoli, ajoutant que les points de contentieux qui subsistent pourraient être discutés après la fin du ramadhan.
Parmi ces points de contentieux figure le souhait des membres du parlement de Tripoli de voir figurer le «respect de la magistrature» dans les accords, une possible référence à la Cour suprême qui avait décidé en novembre dernier d'invalider le Parlement basé dans l'est du pays.
Un membre du parlement de Tobrouk a appelé les membres du parlement de Tripoli à «assumer leurs responsabilités» et à «cesser la fuite en avant». Bernardino Léon mène des pourparlers afin de trouver une solution négociée qui aboutisse à la formation d'un gouvernement d'unité libyen.
