
Les automobilistes français ne cessent de se plaindre des radars installés un peu partout sur les routes française et qui ne lâchent aucun écart avec les règles du code de a route.
Après un long débat sur ce sujet, et l’engagement du ministre de l’intérieur à ne pas augmenter leur nombre cette année, voilà que l’on apprend que leur nombre a augmenté cet été, plaçant la France « en pointe dans l'arsenal répressif sur les routes », d’après le site de la radio d’information française www.franceinfo.fr qui dément la promesse du gouvernèrent en notant qu’avec «l'arrivée des nouvelles cabines qui vont flasher dans les deux sens, il va y avoir, d'ici la fin de l'année, 150 points de contrôle supplémentaires».
Le site explique que ce n’est pas le nombre de radars qui a augmenté en fait, «mais les radars, au lieu de ne flasher que dans un sens de circulation, vont flasher dans les deux sens».
Ainsi, le parc de radars en France devra compter quelques 2.500 radars fixes, auxquels s’ajoutent environ 750 véhicules mobiles de contrôle, ainsi que des radars dits «tronçons» qui mesurent la vitesse d’un véhicule sur 2,3 kms, qui, non annoncés sont difficilement repérables, notamment la nuit.
Tout ceci dote la France d’une capacité de produire «un PV toutes les 3 secondes», conclut franceinfo.fr.
Mais l’information qui a le plus retenu l’attention des observateurs et de la presse française, ce sont ces indications rapportées, début juillet par le magazine «Auto Plus» qui a fait un travail de terrain pour conclure «que 52% des radars automatiques sont placés non pas sur des routes dangereuses mais des routes dites "rentables"».
L’enquête a mené un journaliste de ce magazine à effectuer un travail de recoupement sur deux cartes, l’une retraçant les accidents survenus depuis 2012 et l’autre répertoriant les emplacements des radars mis en fonction depuis la fin de cette même année.
L’hebdomadaire Le Point, repris par le site de la radio franceinfo.fr rapporte à cet effet, que cette comparaison a conduit le journaliste à conclure « que dans 52% des cas, "les radars n'ont pas pris place à des endroits où se produisent les accidents et où il est important de faire respecter la limitation de vitesse, mais sur des sites jugés plus rentables"».
L’enquête révèle par ailleurs que 56% des radars ne sont pas mis sur des «routes accidentogènes», tandis que ce chiffre descend à 45% pour les classiques communément appelés cabines ; le nombre de flash effectués est en nette augmentation, transformant ces cabines en véritable «machine à sous» et procurant ainsi de substantielles ressources à l’Etat français.