Les stocks de pétrole brut ont baissé la semaine dernière de plus du double de ce qui était attendu, mais les réserves d'essence sont presque restées stables, selon des chiffres publiés mercredi par le département américain de l'énergie (Dœ).
Lors de la semaine achevée le 10 juillet, les réserves commerciales de brut ont reculé de 4,3 millions de barils, à 461,4 millions, alors que les experts ne s'attendaient qu'à un repli de 1,9 million.
Cependant, ce recul est moins important que la baisse hebdomadaire de 7,3 millions de barils annoncée la veille par l'association professionnelle API.
Les réserves de brut restent «proches de niveaux pas vus à cette période de l'année depuis au moins 80 ans», selon le Dœ. Elles enregistrent une progression de 23,0% par rapport à la même période de l'an dernier.
Ces chiffres ne concernent pas les réserves stratégiques qui ont, elles, été relevées de 400.000 barils. En les prenant en compte, les stocks de brut ont baissé de 3,9 millions de barils.
Contrairement au brut, les réserves d'essence, actuellement très surveillées en raison de la saison des déplacements estivaux, se sont presque maintenues en l'état avec une hausse de 100.000 barils.
Elle est tout de même inférieure à la progression de 450.000 annoncée par les analystes, l'API s'étant contentée de faire état d'une hausse sans plus de détails.
Elles sont en hausse de 1,6% par rapport à la même période de 2014, et se situent dans la moitié supérieure de la fourchette moyenne en cette époque de l'année.
Les stocks de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont bondi de 3,8 millions de barils, soit nettement plus que la hausse de 1,46 million prévue par les analystes de Bloomberg.
Comme pour l'essence, l'API avait annoncé une avancée sans donner de chiffre particulier.
Ils progressent de 13,7% par rapport à la même époque en 2014, et sont au milieu de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.
