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Crise au Burundi : des experts de l'ONU appellent le Conseil de sécurité à agir pour prévenir la violence

Publié par dknews le 18-07-2015, 17h45 | 17
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Un groupe d'experts des droits de l'homme des Nations Unies a exhorté le Conseil de sécurité de l'ONU à prendre des mesures immédiates pour empêcher le Burundi de sombrer dans un conflit violent avant l'élection présidentielle qui doit se dérouler le 21 juillet.

«La communauté internationale ne doit pas simplement rester là à attendre que des atrocités de masse soient commises et risquer ainsi un conflit majeur ayant une dimension régionale avant de se décider à agir», ont déclaré ces experts jeudi, rappelant les cycles répétés de violence au Burundi et dans la région des Grands Lacs au cours de l'histoire récente.

La situation actuelle au Burundi a déjà été marquée par des violations graves des droits de l'homme, ont-ils souligné. Selon eux, «cela peut dégénérer en un conflit majeur avec la répression et l'intimidation de la population, l'instrumentalisation de la police, la fermeture de médias indépendants, et la détention de dirigeants de l'opposition et de la société civile».

«Nous assistons également à des efforts pour exercer des pressions sur le pouvoir judiciaire, dont certains des membres les plus hauts placés ont fui le pays affirmant que leurs vies étaient en danger», ont-ils ajouté.

Selon les experts, l'absence de médias indépendants et le climat de répression et de peur ont entaché les élections législatives et locales du 29 juin et marqueront également l'élection présidentielle pour laquelle le président Pierre Nkurunziza est candidat à un troisième mandat.

«Le report de six jours de cette élection initialement prévue le 15 juillet ne change rien à cette situation», ont-ils estimé.Les experts ont prévenu que cette élection risque de générer une grande instabilité et des affrontements au Burundi, pouvant se propager dans la région.

Ils ont rappelé que «le Conseil de sécurité a un rôle unique en matière de paix et de sécurité et de prévention des conflits dans le monde». «Il s'agit d'une crise qui est tout à fait évitable et dont tout le monde peut voir les risques. Ce qui manque c'est l'action», ont-ils insisté.

 

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