Les membres du Partenariat contre les activités financières illicites, Burkina Faso, Kenya, Libéria, Maurice, Niger, Sénégal, et Etats-Unis appellent les pays africains à se joindre au Partenariat et à développer leurs propres Plans d'action pour «lutter contre le financement illicite», a rapporté un communiqué de l'ambassade des Etats-Unis à Dakar, dont l'APS a obtenu une copie.
Lancé lors du Sommet Etats-Unis-Afrique en 2014, le Partenariat vise à rassembler les pays engagés à lutter contre la corruption et à développer des stratégies visant à éliminer les possibilités de financement illicite de prospérer.
Les membres du Partenariat ont réaffirmé leurs engagements à lutter contre le financement illicite et la corruption et à approfondir le dialogue sur les meilleures pratiques, les opportunités et les défis pour atteindre cet objectif.
«La corruption et le financement illicite en Afrique continuent de saper la démocratie, entravent les investissements étrangers, réduisent la stabilité, contrecarrent le développement économique et privent les populations africaines qui devraient bénéficier de l’énorme potentiel de croissance de l’Afrique», lit-on dans le texte.
Le mois dernier, le gouvernement du Sénégal avait accueilli une réunion d’experts pour échanger sur les défis et réfléchir sur les possibles actions que les pays peuvent prendre pour que les changements soit effectifs.
Il était notamment question de développer des Plans d’actions nationaux adaptés contre le financement illicite.
Ces Plans guideront la mise en £uvre des mesures et des engagements spécifiques à chaque pays pour lutter contre le financement illicite, y compris la corruption, et améliorer la transparence et la responsabilité dans les secteurs public et privé de chaque pays.