Plus de 200 enseignants ont été arrêtés mercredi lors d'une manifestation en solidarité avec leurs collègues «incarcérés» dans la capitale Téhéran, ont rapporté des médias.
La manifestation, aux abords du parlement, a rassemblé quelque 2.000 presonnes entre professeurs et personnels de l'éducation venus de plusieurs villes de l'Iran, dont, Machad, Mahabad, Ispahan, Yazd, Robat Karim, Karaj..., pour réclamer la libération de collègues «incarcérés», a affirmé dans un communiqué le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), basé à Paris, cité par les médias.
Khastar, porte-parole du syndicat des ensignants du Khorassan a été parmi les personnes arrêtées et emmenées au centre de détention de l'avenue Vozara, selon les sources.
Selon le CNRI, de nombreux enseignants sont détenus «depuis longtemps» pour avoir «défendu les droits des enseignants». La librération de ces prisonniers a été parmi les principales revendications des manifestants.
Cette manifestation qui n'a pas été confimée de source officielle iranienne, a été dispersée par des forces de sécurité déployées en nombre, indique le communiqué du CNRI.
Le CNRI, basé dans la région parisienne, est une coalition politique de groupes d'opposants iraniens, dont les plus connus sont les Moudjahidine du peuple (MEK), une organisation considérée comme «terroriste» par l'Union européenne jusqu'en 2008 et par les Etats-Unis jusqu'en 2012.
