Au moins 10 personnes ont été tuées lundi dans une attaque armée contre un poste de police en Inde, indique un nouveau bilan de la police locale, qui fait état de la mort des trois assaillants, abattus par les forces de sécurité.
«Au moins quatre policiers et trois civils ont été tués lors de l'attaque qui a duré près de onze heures, lancée par des hommes armés près de la frontière instable avec le Pakistan, a déclaré Sumedh Saini, directeur général de la police locale.
Un précédent bilan faisait état de deux policiers et trois civils tués lors de l'attaque.
La police indienne a annoncé que «les trois assaillants avaient été tués par les forces de sécurité», précisant qu'il était «trop tôt» pour fournir des informations sur leur identité.
Les insurgés s'étaient retranchés dans les quartiers résidentiels du poste de police de Gurdaspur, dans l'Etat septentrional du Pendjab.
L'attaque, émaillée de très nombreux échanges de tirs et qui a provoqué l'angoisse des habitants, a pris fin en fin d'après-midi, avec l'entrée des forces de sécurité dans le bâtiment. Selon les médias indiens, les insurgés avaient d'abord ouvert le feu sur un bus et un automobiliste pour lui voler son véhicule avant d'attaquer le poste de police.
Cinq bombes ont par ailleurs été retrouvées sur une voie de chemin de fer à proximité des lieux.
Il s'agit de la première attaque de cette ampleur depuis plus de dix ans au Pendjab indien.
Le ministre de l'Intérieur, Rajnath Singh, a ordonné un renforcement des mesures de sécurité à la frontière avec le Pakistan.
Le Premier ministre de l'Etat, Prakash Singh Badal, a estimé dans le journée que «l'activité des insurgés est un problème fédéral, pas celui d'un Etat, la réponse doit être nationale».