Le ministre d'Etat, ministres des Affaires étrangères et la Coopération internationales, Ramtane Lamamra a appelé, jeudi à Alger, les jeunes Ghardaouis à privilégier les voies pacifiques pour le règlement des problèmes suivant les conseils des sages.
A une question sur la corrélation culturelle qui lie le Sultanat d'Oman à l'Algérie en général et à la région de Ghardaïa en particulier, M. Lamamra a précisé lors d'une conférence de presse animée avec son homologue du Sultanat d'Oman,Youcef Ben Alaoui Ben Abdallah que «la jeunesse est un élément vital dans toutes les sociétés», appelant cette catégorie à privilégier les voies pacifiques dans le règlement des problèmes et à suivre les conseils des sages de cette région (Ghardaïa).
«Les déclarations faisant état d'une ingérence étrangère à Ghardaïa ne s'appliquent pas pour le Sultanat d'Oman, pays frère», a-t-il souligné, ajoutant que «celui qui étudie l'évolution de la gouvernance conclura que ce pays, à l'instar de l'Algérie, est soucieux de traiter tous les citoyens sur un même pied d'égalité et d'imposer le respect de la citoyenneté dans les quatre coins du Sultanat.
Cela s'applique également sur l'Algérie», a-t-il dit. Il a également souligné que les deux pays respectaient la loi dans le traitement des questions et s'y refère pour pallier les difficultés et les problèmes locaux, quelle que soit leur nature.
L'Algérie «veille sur la démocratie participative, l'équilibre entre le développement dans toutes les régions du pays et la conjugaison des efforts de tous pour régler les problèmes dans le cadre de la loi qui reste au dessus de tous», a déclaré M. Lamamra.
De son coté, M. Youcef Ben Alaoui Ben Abdallah s'est réjoui de «la relation culturelle qui lie son pays à l'Algérie, pays frère, y compris Ghardaïa», ajoutant que le Sultanat d'Oman «est rassuré que l'Algérie est un pays arabe frère qui aspire à développer toutes composantes et ses régions».
Il a, dans ce sens, appelé «tout citoyen, quelle que soit sa culture, à faire preuve de tolérance, de coopération et d'entraide», soulignant que le Gouvernement et l'Etat algériens «pourront résoudre tous les problèmes et instaurer la concorde entre jeunes de la région».
