Un total de 250 000 nouveau-nés meurent chaque année au Nigeria en raison d'un déficit en personnel de santé qualifié et des soins prénatales, a indiqué une représentante de l'hôpital de l'université de l'Etat de Lagos
Elizabeth Disu, conseillère pédiatre dans l'hôpital de l'université de l'Etat de Lagos, a indiqué vendredi aux journalistes que le mort du nouveau-né est devenu un phénomène courant alors que le Nigeria enregistre le plus de décès néonatals en Afrique.
Selon la conseillère, la pauvreté, l'éducation insuffisante, le manque des soins prénatals et la présentation tardive dans les hôpitaux sont les principaux causes des décès des nouveau-nés.
Elle a indiqué que le Nigeria enregistre 37 décès par 1 000 naissances vivantes, soit le niveau le plus haut en Afrique. «Nous perdons plus de 250 000 nouveau-nés chaque année, c'est inacceptable et nous devons adresser ce problème», a-t-elle ajouté.
Disu a exhorté le gouvernement et les organisations non-gouvernementales à organiser des formations pour les agents de santé sur les méthodes principales pour reconnaître les signes de danger présentés par les nouveau-nés pour éviter les complications et une issue fatale.
«Si le gouvernement est en mesure de fournir des installations nécessaires et des agents de santé formés, nous somme en voie de réduire la mortalité de nouveau-né et d'enfants dans le pays», a ajouté l'expert.
