
Les cours du pétrole étaient en baisse mardi matin en Asie où le baril de Brent, la référence européenne du brut, pour livraison en septembre, valait 49,96 dollars, en baisse de 45 cents par rapport à la clôture précédente, tandis que le cours du baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison à la même échéance cédait 47 cents, à 44,49 dollars.
Les «signes d'une reprise de la production américaine et d'une offre en hausse de l'Opep» sont les principaux facteurs de baisse des cours, a commenté le cabinet londonien Capital Economics.
Les Etats-Unis produisent une grande quantité d'or noir tandis que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) continue à dépasser son plafond théorique d'offre de 30 millions de barils par jour (bpj), selon les analystes.
De plus, les investisseurs s'inquiètent du risque d'afflux de pétrole iranien à la suite de l'accord nucléaire conclu à la mi-juillet avec les grandes puissances en échange d'une levée des sanctions économiques imposées à Téhéran.
Depuis juillet, les cours, qui s'étaient stabilisés pendant le printemps autour de 60 dollars le baril, ont rechuté et retrouvé des niveaux qu'ils n'avaient plus vus depuis mars. La veille, les cours du pétrole ont enregistré un net rebond technique sans pour autant dissiper les inquiétudes face au niveau élevé de l'offre.
Le cours du WTI s'est maintenu sous le seuil des 45 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), tandis que le prix du Brent a gagné 1,80 dollar à 50,41 dollars sur le marché londonien.