Culture

Theatre : Nissa bila malamih

Publié par Arslan-B le 15-08-2015, 17h55 | 27
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Beaucoup de femmes seraient ravies de revoir cette pièce théâtrale en 2015, « une année ô combien opportune, n’est-ce pas ?, année de l’adoption par l’APN (en attendant celle du Sénat ?..)d’un texte de loi sur les violences faites aux femmes », a commenté une enseignante du supérieur.

Cette pièce est un cinglant plaidoyer, pathétique tout autant contre le viol de femmes et la disculpation de leurs canailles auteurs. La générale de la pièce théâtrale intitulée  Nissa bila malamih mise en scène par Abbas Mohammed  Islam et dont le texte est du dramaturge irakien Abdul Amir Shamqhi a, en fait, eu lieu le mardi 03 janvier 2012 au T-R-Béjaia Malek Bouguemouh et elle est le produit de la Coopérative Bougarra de Blida, alors en résidence au TR Béjaia.

Sa deuxième présentation programmée pour le jeudi 1er mars (2012) à 18h, toujours au TR Béjaia, se voulait alors « en l’honneur des femmes algériennes une semaine avant la célébration de le Journée de la femme, le 8 mars ».

Cette pièce qui est une adaptation de Rabeh Haouadef, se revendique du genre «drame psychologique». Il s’agit de l’histoire de trois femmes victimes de « viol par une société masculine régie par ses propres lois…demeurées des années durant synonyme de honte et, qui plus est, punies pour des péchés qu’elles n’ont jamais commis, et ce dans une société qui pratique une tutelle habillée de couleurs de stéréotypes traditionnels qui se refusent à reconnaître les lois de la vraie vie » commentent les parrains de la pièce.

«Amertume, déception et autres fissures » sont le lot, au quotidien, de ces héroÏnes de l’absurde et de l’abject au masculin vil, usurpé et trahi dans ce qu’il est censé recéler comme prime et sacrée vocation à protéger l’ « avenir de l’homme » (Louis Aragon), la mère de l’humanité, nos mères, nos sœurs, nos filles. « …Le fantôme qui veut leurs vies décide alors de distribuer des « chèques de pardon inconditionnel  et dicte la « trahison » comme prix à payer afin de rétablir le préjudice moral qu’elles ont subi.

Les femmes acceptent-elles le jeu ? », ajoute le commentaire  de l’association théâtrale « Nawaris » de la ville de Bougara (wilaya de Blida). En somme, Nissa bila malamih revêt, sans conteste, l’envergure pathétique d’un réquisitoire sans merci contre la culture du tabou au détriment de la dénonciation d’une amère, vile et cruelle vérité... « …Contraintes de lever les jupons... », cette bribe d’une superbe chanson à texte de Serge Reggiani(La femme qui est dans...n’a plus vingt ans depuis longtemps » relève-t-elle également du … tabou ? 

 

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