Les membres du Parti travailliste (Labour) élisaient vendredi un nouveau chef de file du parti en remplacement d'Ed Miliband, selon les médias.
L'ex-leader des travaillistes Ed Miliband avait démissionné de la tête de son parti après le revers subi par le Labour face aux conservateurs et aux nationalistes écossais lors des élections législatives, organisées en mai dernier au Royaume-Uni.
La liste des prétendants au poste de nouveau leader des travaillistes comprend le député Jeremy Corbyn, l'actuel candidat favori (un néo-marxiste controversé de l'aile gauche du parti) et ses trois rivaux centristes, Andy Burnham (ancien ministre de la Santé et de la Culture), Mme Yvette Cooper (ancienne ministre du Budget) et Mme Liz Kendall.
Selon les derniers chiffres disponibles, 282.000 membres du parti, dont plus de 80.000 sont de nouveaux adhérents et 92.000 membres des syndicats, ainsi que 70.000 sympathisants se sont inscrits cette année pour élire un nouveau dirigeant du Labour.
Chaque électeur doit désigner deux noms par ordre de préférence.
D'après les médias britanniques, les travaillistes sont tiraillés entre la tentation d'un virage à gauche et un retour au centrisme de Tony Blair. Après leur défaite aux législatives du 7 mai dernier et la démission de leur leader Ed Miliband, les travaillistes se divisent sur le choix de la meilleure stratégie pour revenir au pouvoir dans cinq ans.
Les uns reprochent à Ed Miliband d'avoir poussé le parti vers la gauche en s'appuyant sur les syndicats et en critiquant les chefs d'entreprise, tandis que d'autres appellent à l'adoption d'une vraie politique de gauche susceptible de rompre avec l'héritage du «blairisme».
L'élection du nouveau leader du parti du Labour, qui a débuté ce vendredi, doit se poursuivre jusqu'au 10 septembre, par correspondance. Le nom du successeur d'Ed Miliband sera connu le 12 septembre, quelques jours avant le Congrès annuel des travaillistes.
Le vainqueur sera le principal adversaire du Premier ministre conservateur David Cameron, lors des prochaines élections législatives. Il aura également la tâche de mener la prochaine bataille électorale dans le but reconquérir le pouvoir en 2020.
