Près de 10.000 personnes visitent quotidiennement le parc animalier de Kissir (Jijel), a-t-on appris samedi des responsables de cette infrastructure.
Ce chiffre, en nette augmentation depuis quelques années, résulte essentiellement du flux d’estivants et de touristes en séjour à Jijel dans le cadre de la saison estivale. Les portes de cet établissement, situé à une dizaine de kilomètres à l’ouest du chef-lieu de wilaya, restent ouvertes jusqu’à une heure avancée de la nuit.
Vendredi soir, des milliers de voitures, bus et autres moyens de transports étaient stationnés sur le parking et le long de la route nationale, aux abords du parc, conférant aux lieux une ambiance jamais égalée, a constaté l’APS.
Faute de trouver une place dans des structures d’hébergement (hôtels, logements, à), des visiteurs n’hésitent pas à passer leur nuit dans leur voiture ou tout simplement à la belle étoile, les conditions météorologiques étant propices.
Quoique le soir ne soit pas le moment idéal pour admirer la collection faunistique du parc, les familles, accompagnées de leurs progénitures, préfèrent se détendre sur les espaces verts, un bol d’oxygène pur, additionné d’iode, car le grand bleu de côte est à deux pas de cette réserve animale.
Depuis son ouverture en juillet 2006, le parc animalier de Kissir qui renferme une riche panoplie d’espèces animales s’est révélé une destination incontournable de la corniche jijelienne qui s’enorgueillît de nombreuses autres sites et féeries.
Selon un récent décompte de la protection civile, plus de 3 millions d’estivants ont séjourné sur les plages de la région de Jijel, à la recherche de la fraîcheur marine, dans un cadre de farniente.
La circulation automobile est rendue très difficile le long des principaux axes routiers où l’on constate, du matin au soir, d’interminables bouchons de plusieurs kilomètres, mettant à rude épreuve les services de sécurité déployés le long des routes et des sites à grande fréquentation.
Des «points noirs» persistent encore sur la RN 43, entre Jijel et Béjaia, notamment à hauteur du lieu-dit «Les Aftis», ou encore au chef-lieu de wilaya qui vit des encombrements répétés, générant une sorte d’asphyxie de la cité littorale.
Le projet de construction d’une trémie, au niveau de la place «Baba Arroudj» qui devait être lancé dernièrement, a encore une fois été ajourné «à la fin de la saison estivale», a-t-on indiqué à la direction de wilaya des Travaux publics.
aps
