Les chantiers du développement local restent ouverts. Plus que jamais, et en dépit de la baisse des recettes pétrolières, l'Algérie et son gouvernement restent convaincus que la meilleure réponse à la situation économique actuelle est de bâtir une économie forte.
Avec le maintien de l'effort de développement local, le maintien du même rythme des réalisations socio-économiques, des projets structurants, dans l'ensemble des domaines d'activité.
Dès lors, et après la signature de la LFC 2015, le président Abdelaziz Bouteflika avait maintenu la feuille de route pour les années à venir: le plan quinquennal de développement sera maintenu, voire renforcé dans ses segments sociaux et culturels.
Le gage de bonne santé de l'économie algérienne passerait ainsi par la réalisation de l'ensemble des projets sociaux en cours. Habitat, routes, infrastructures, transports, éducation et santé, sont ainsi les grands chantiers qui doivent être menés dans les prochaines années.
En dépit de la baisse des recettes pétrolières, car avec une gestion prudentielle des réserves de change, l'Algérie est capable, par la grâce de Dieu, de passer sans encombres, ni trop de difficultés cette phase délicate.
Le plan d'action du Premier ministre reste le même, et les projets sociaux sont également maintenus, même si à la fin de 2015, les recettes d'hydrocarbures seront de moitié par rapport au bilan 2014. Tout cela confirme d'une manière ou d'une autre que le gouvernement est plus que jamais décidé à concrétiser son plan d'action.
A commencer par l'amélioration du cadre de vie du citoyen, le service public et la mise en place définitive d'une gouvernance citoyenne. Là également, il y a lieu de relever les efforts louables du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales dans la facilitation de l'obtention de documents importants pour les citoyens, dont l'allègement des documents pour le passeport biométrique et le délai très court de son retrait.
IL y a d'énormes progrès en fait dans le domaine de la délivrance et du traitement des dossiers administratifs des citoyens et cela mérite en réalité d'être relevé comme étant l’une des grandes victoires de la bonne gouvernance en Algérie. Sur un autre chapitre, celui de l'éducation, un secteur cher au président Bouteflika, il y a également tant de choses à réaliser et mettre en oeuvre pour aligner l'école algérienne avec les standards internationaux.
Car en Algérie, il y a des chiffres qui parlent d'eux-mêmes: il y a près de 9 millions d'élèves, 450.000 enseignants et 26.000 établissements scolaires dans les trois paliers. Un effort particulier d'un secteur de l'éducation nationale qui alimente les universités algériennes, chargées ensuite de former les cadres et les bâtisseurs de demain.
Dans une de ses déclarations sur le secteur de l'éducation nationale, le Premier ministre Abdelmalek Sellal avait relevé que «le meilleur investissement consiste en les ressources humaines à même d'arrimer le pays au savoir et à une économie forte dans un contexte international concurrentiel où le capital humain est essentiel pour un développement durable et intégré». En un mot, l'école algérienne est investie d'une lourde mission: former les bâtisseurs de demain.