Hillary Clinton a dû accepter de fournir au FBI un accès au serveur privé qui héberge ses emails, après des mois de résistance, après la polémique sur l'usage d'une boîte email privée lorsqu'elle était secrétaire d'Etat, ont rapporté dimanche des médias.
En effet, cette affaire des courriels controversés perturbe la campagne électorale pour les présidentielles 2016 de cette candidate démocrate.
Le porte-parole du département d'Etat, John Kirby, a estimé la semaine dernière que les courriels contenant des informations «top secret» évoqués par l'inspecteur général du renseignement étaient des documents qui circulaient sur des «systèmes non classifiés» du ministère, et qui avaient été «repoussés» ensuite vers la messagerie de Mme Clinton, selon les mêmes sources.
Les enquêteurs ont récemment trouvé, selon l'AFP, quatre emails qui contenaient des informations classifiées. L'inspecteur général du renseignement américain, Charles McCullough, a indiqué au Congrès que deux de ces emails contenaient des informations «Top secret».
Cette affaire vient à point nommé ajouter de l'eau au moulin des opposants politiques des démocrates. Ces mêmes opposants n'ont pas hésité à lancer leurs diatribes, à l'encontre du parti au pouvoir et de sa politique notamment en Mésopotamie.
Douze ans après que le président George W. Bush eut mené les Etats-Unis dans un conflit contesté, son frère, l'un des candidats actuel du camp républicain aux élections de 2016 Jeb Bush, a accusé les démocrates d'avoir abandonné l'Irak avant d'avoir terminé le travail de reconstruction du pays.
Selon Jeb Bush, l'administration Obama, dont sa rivale démocrate et ex-secrétaire d'Etat, en l'occurrence Mme Hillary Clinton, a permis l'émergence du groupe terroriste (EI/ daech) en retirant trop tôt les troupes américaines d'Irak.
«C'était une erreur fatale», a-t-il martelé lors d'un discours en Californie à la Reagan Library, dénonçant «une précipitation aveugle». «Fuir le danger peut parfois être aussi peu avisé que de s'y précipiter», avait-il encore assuré.