Le gouvernement intérimaire en Libye a dénoncé l'attaque contre le Congrès général national (CGN) et ses membres, appelant les citoyens libyens à respecter les règles de manifestations pacifiques.
"Le gouvernement intérimaire dénonce les actes de violences commis contre le Congrès général national", a indiqué dimanche soir un communiqué de presse du gouvernement, tout en appellant les citoyens a "exprimer leurs points de vues selon les principes du droit à manifeter pacifiquement qui sont des acquis de la révolution du 17 fé-vrier". Deux députés ont été blessés par balles quand des manifestants dont certains armés ont assailli dimanche soir les locaux du CGN.
Plus tôt, le porte-parole du Congrès, Omar Hmidane, avait affirmé que "des membres (du CGN) avaient été agressés", précisant que des voitures appartenant à des députés avaient été détruites.
Le gouvernement intérimaire a en outre espéré que le CGN entamera des discussions avec les manifestants en vue de prendre en considération leurs revendications, tout en rejetant "le recours à la violence pour faire imposer ses idées".
Par ailleurs, la coalision des forces nationales libyennes a dénoncé une série d'assassinats, perpétrés par des hommes armés dans certaines villes libyennes, notamment à Benghazi (Nord-Est). "Le seul moyen de sortir de la crise à laquelle est affronté le pays c'est d'être à l'écoute de la voix de la rue", a déclaré Toufik Echahibi, membre de la commission de gestion de la coalition dans un communiqué.
La Libye est en proie à l'anarchie et à une escalade de la violence depuis la chute de l'ancien régime, en particulier dans l'est du pays, théâtre d'assassinats et d'attaques quasi-quotidiennes contre les forces des sécurité, les ressortissants étrangers et les missions diplomatiques.
