Monde

Elections en Grèce : Tsipras affirme que l'enjeu est «la majorité absolue»

Publié par DK News le 31-08-2015, 00h27 | 16
|

L'enjeu des élections anticipées en Grèce du 20 septembre pour le parti de la gauche radicale Syriza est d'obtenir «une majorité absolue» pour pouvoir gouverner les quatre prochaines années, a indiqué hier l'ancien Premier ministre et dirigeant du parti, Alexis Tsipras.

Dans une déclaration à l'hebdomadaire Realnews sur l'enjeu de ces élections législatives, Alexis Tsipras, qui brigue un second mandat de Premier ministre, a répondu: «C'est simple, clair et démocratique: nous demandons un mandat fort, une majorité absolue pour le gouvernement de Syriza».

Et d'ajouter: «C'est une occasion de sortir du bipartisme droite Nouvelle-Démocratie (ND) et Pasok (socialistes)», les deux formations qui ont dominé la vie politique grecque durant «les quarante dernières années (...).

C'est crucial de ne pas revenir en arrière et de faire un bond en avant».

En devançant de 1 à 3,5 points, selon les sondages, son principal adversaire la ND, Syriza a peu de chances d'obtenir une majorité absolue.  Il serait ainsi contraint de chercher des alliés pour former un gouvernement de coalition comme il l'avait fait après sa victoire le 25 janvier, où il avait raté cette majorité absolue à deux sièges près.

Mais Alexis Tsipras a déjà exclu toute coopération avec les partis «du vieux système politique», en soulignant que seul le parti souverainiste des Grecs indépendants Anel, son partenaire gouvernemental pendant huit mois, pourrait jouer ce rôle.

Confronté à une scission de son parti, Alexis Tsipras a démissionné le 20 août pour «permettre au peuple grec de le juger», a-t-il expliqué.

Malgré sa promesse de mettre un terme à l'austérité en Grèce, il a signé en juillet à Bruxelles un accord avec ses créanciers européens sur la poursuite de la rigueur, en échange d'un nouveau prêt.  Interrogé sur les raisons pour lesquelles «il n'a pas demandé pardon au peuple grec», Alexis Tsipras a rétorqué: «Pourquoi faut-il que je demande pardon ?».  «J'ai lutté de toute mon âme pour rester fidèle au mandat du peuple grec», dont la majorité ne souhaite pas la sortie du pays de l'euro, une menace brandie par les créanciers, UE et FMI, a-t-il justifié.

L'engagement d'Athènes de réaliser des «réformes pour assainir son économie» était une condition nécessaire pour les créanciers avant la signature de l'accord sur un prêt de 86 milliards d'euros sur trois ans.

|
Haut de la page

CHRONIQUES

  • Walid B

    Grâce à des efforts inlassablement consentis et à une efficacité fièrement retrouvée, la diplomatie algérienne, sous l’impulsion de celui qui fut son artisan principal, en l’occurrence le président de la République Abdelaziz Bouteflika, occupe aujour

  • Boualem Branki

    La loi de finances 2016 n’est pas austère. Contrairement à ce qui a été pronostiqué par ‘’les experts’’, le dernier Conseil des ministres, présidé par le Président Bouteflika, a adopté en réalité une loi de finances qui prend en compte autant le ress

  • Walid B

    C'est dans le contexte d'un large mouvement de réformes sécuritaires et politiques, lancé en 2011, avec la levée de l'état d'urgence et la mise en chantier de plusieurs lois à portée politique, que ce processus sera couronné prochainement par le proj

  • Boualem Branki

    La solidité des institutions algériennes, la valorisation des acquis sociaux et leur développement, tels ont été les grands messages livrés hier lundi à Bechar par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales Nouredine Bédoui.

  • DK NEWS

    Le gouvernement ne semble pas connaître de répit en cette période estivale. Les ministres sont tous sur le terrain pour préparer la rentrée sociale qui interviendra début septembre prochain.

  • Walid B

    Dans un contexte géopolitique régional et international marqué par des bouleversements de toutes sortes et des défis multiples, la consolidation du front interne s'impose comme unique voie pour faire face à toutes les menaces internes..

  • Walid B

    Après le Sud, le premier ministre Abdelmalek Sellal met le cap sur l'Ouest du pays où il est attendu aujourd'hui dans les wilayas d'Oran et de Mascara pour une visite de travail et d'inspection.