C’est aujourd’hui à minuit qu’expire le délai de dépôt des candidatures pour l’élection présidentielle du 17 avril prochain. C’est la veillée d’armes pour les candidats à la candidature. C’est aussi l’heure de vérité pour la profusion de postulants à la candidature. Les «meilleurs» et les plus aptes seront retenus en prévision de la dernière ligne droite de cette course à la magistrature suprême.
Les nombreux candidats qui briguent un mandat présidentiel se sont heurtés à la réalité du terrain, à savoir celle de recueillir 60 000 signatures à travers le territoire national. Une mission difficile quand on sait qu’il est difficile pour des illustres inconnus de pouvoir réunir autant de signatures en un temps réduit.
A l’évidence, les mauvais perdants ou ceux qui se sont avoués perdants à l’avance, arguent de plusieurs subterfuges et prétexte en s’attaquent au régime, à la loi et à l’arsenal juridique mis en place. Ils se sont rendu compte que la candidature à la présidentielle est d’une autre envergure et ne ressemble nullement à une candidature pour des élections locales ou législatives.
Jusqu’à hier matin, quatre candidats avaient déposé leurs dossiers de candidature auprès du Conseil constitutionnel qui doit statuer dans les jours qui viennent sur la validité du dossier présenté. Il s’agit de président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, le président du Front El-Moustakbel (FM), Abdelaziz Belaid, le président du Rassemblement algérien (RA), Ali Zaghdoud, et la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune.
A l’évidence, il est attendu que le candidat libre Ali Benflis dépose son dossier et bien évidemment le président Abdelaziz Bouteflika. Le dépôt de la candidature du président de la République pour un quatrième mandat consécutif est fortement attendu. Elle constitue un événement majeur dans cette joute électorale.
En ce sens, hier au siège du Conseil constitutionnel (Ben Aknou), il ya avait une grande foule de journalistes et de photographes guettant l’éventuelle apparition du chef de l’Etat pour venir déposer son dossier. Il s’agit d’une formalité pour le président Bouteflika quand on sait que les partis le soutenant et non des moindres se sont chargés de la collecte des signatures à travers le territoire national.
Le Front de libération nationale (FLN) a pu, à lui-seul recueillir plus d’un million de signatures sans compter celles du Rassemblement national démocratique (RND), Tajamou Amal al Jazair (TAJ) et le Mouvement populaire algérien (MPA). A ceux-là s’ajoutent les associations de la société civile qui se sont mobilisées pour la collecte de signature en faveur du président Bouteflika.
Le nombre de signatures recueilles et l’engouement populaire que suscite la candidature du président Bouteflika annoncent ainsi un ras-de-marrée et un plébiscite en faveur du chef de l’Etat dont la popularité est plus que jamais en hause.
