Un deuxième policier ukrainien a succombé hier à ses blessures, au lendemain d'affrontements devant le parlement à Kiev entre forces de l'ordre et militants d'extrême droite opposés à une réforme constitutionnelle octroyant plus d'autonomie aux régions séparatistes de l'Est du pays, a annoncé le ministre de l'Intérieur.
"Encore un membre de la Garde nationale a succombé à ses blessures suite à l'explosion d'une grenade (...) Cela fait mal", a écrit sur son compte Twitter le ministre ukrainien de l'Intérieur Arsen Avakov. La mort du deuxième policier porte le bilan des violences à deux policiers tués et 141 personnes hospitalisées. Un précédent bilan faisait état d'un mort et 131 blessés.
L'adoption par le Parlement ukrainien d'un projet de loi sur la décentralisation octroyant une plus grande autonomie aux régions séparatistes dans l'est de l'Ukraine a tourné lundi à l'affrontement entre forces de l'ordre et militants d'extrême droite opposés à cette réforme.
Le président ukrainien Petro Porochenko avait dénoncé lundi une "action anti-ukrainienne" et promis de châtier les coupables, selon la présidence.
Ces affrontements ont suscité la vive préoccupation des Etats-Unis et de l'Union européenne (UE) et de la Russie, selon des médias.
