Sports

Les Jeux africains, une histoire et un périple continental

Publié par DK News le 02-09-2015, 20h51 | 28
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Les Jeux africains, grand rendez-vous sportif en Afrique, marqueront à Brazzaville leur 11e édition réunissant plus de 6.000 athlètes de 50 pays qui vont concourir durant deux semaines (4-19 septembre 2015) dans 23 disciplines sportives.

Le rendez-vous de Brazzaville revêt un cachet particulier, puisqu'il célébrera le 50è anniversaire du lancement des premiers jeux africains organisés en 1965 (18-25 juillet) dans cette même capitale, en présence de plus de 3.000 athlètes représentant 30 pays.

Ces jeux contribueront à l'édification de l'Afrique unie dans la mesure où ils favorisent le rapprochement des peuples en donnant l'occasion aux jeunes des différents pays, engagés sous le signe de la loyauté, de la compréhension réciproque et de l'amitié dans les mêmes disciplines sportives, de mieux se connaître et de mieux se comprendre.

Forts de cette première expérience, celle de 1965, les responsables africains décidèrent, lors d'une réunion qui a regroupe les représentants de 27 pays, de confier au Mali, l'organisation en 1968, de la 2ème édition.

Toutefois, les troubles qui avaient émaillé la vie politique au Mali à cette époque, avaient contraint les responsables du sport africain à solliciter le Nigeria pour organiser l'édition.

Celle-ci sera tenue finalement en 1973 avec la participation d'athlètes de 36 pays dans 10 disciplines.

Le cycle olympique de quatre ans, n'étant toujours pas respecté, enregistre encore un retard.

Les Jeux africains ont connu un parcours chaotique, ayant du mal à trouver à chaque fois une ville d'accueil, les ressources financières nécessaires à une telle organisation, et un équilibre dans les disciplines proposées.

La 3è édition a eu lieu à Alger (13-28 juillet 1978), avec la présence de 38 pays présents dans 12 sports.

Encore une fois, l'édition d'après (la 4è), prévue en 1983, n'a pu se tenir dans les délais pour des contraintes financières.

Elle est avait retardée à l'année 1987. C'est au Kenya qu'échoit l'organisation de l'édition qui a enregistré la participation de 39 pays.

A partir de l'année 1987, le CSSA a décidé de se pencher, sérieusement, sur le devenir des jeux afin d'assurer leur déroulement dans le cycle olympique et mettre un terme aux hésitations et des tergiversations d'un bon nombre de pays pour organiser les jeux.

Les Jeux africains gagnent en régularité

A l'instar de l'Algérie qui a tenu ses engagements, l'Egypte devient quatre ans plus tard le seul pays à s'être engagé sans hésitation pour organiser dans les délais impartis la 5è édition du 20 septembre au 1er octobre 1991.

Dès lors, les jeux ont gagné en régularité puisque le Zimbabwe avait également organisé dans les délais la 6è édition en septembre 1995, alors que l'Afrique du sud, qui a fait son retour sur la scène sportive continentale, avait dès lors assuré l'Afrique de la tenue de la 7è en 1999 à Johannesburg.

Pour la 8e édition (4-19 septembre 2003), les pays du continent se donne rendez-vous à Abuja au Nigeria, où avaient eu lieu d'inoubliables Jeux, sur le plan sportif ou organisationnel.

Environ 6000 athlètes de 48 pays, répartis sur 22 sports, étaient présents à Abuja.

L'édition d'après (9è) à Alger (11-23 juillet 2007), avait constitué une occasion pour évaluer le niveau du sport en Afrique en prévision des JO-2008 de Pékin.

9150 athlètes, issus de 53 pays étaient au rendez-vous dans 27 disciplines, ce qui marquera un nouveau record de participation qui n'a pas été pulvérisé à Maputo, quatre ans après (3-18 sept 2011), un rendez-vous ayant réuni les athlètes de 48 nations qui ont concouru dans 26 disciplines sportives.

 

Echos de la capitale congolaise Brazzaville qui abrite les 11es Jeux africains 2015 du 4 au 19 septembre.

ESCRIME : A la veille de l’entame des épreuves d’escrime, des arbitres algériens, tunisiens et égyptiens ont pris en charge, mardi, l’achat et l’installation du matériel spécifique à la pratique de cette discipline.

«Le Congo n’est pas prêt à 100% pour ces jeux, mais en tant que techniciens nous sommes disponibles pour aider ce pays à réussir l'organisation», ont souligné des juges croisés au niveau de la salle des compétitions.

ENTRAINEMENT : Les athlètes des différentes disciplines trouvent des difficultés à s’entraîner, en l’absence de salles suffisantes pour chaque discipline, à titre d’exemple, les karatékas algériens, escrimeurs tunisiens et égyptiens avaient partagé la salle d’échauffement réservée à la discipline.

Mais, pour aujourd’hui, mercredi, les athlètes de karaté devraient chercher un autre lieu où s’entraîner.

ACCREDITATION : Le comité d’organisation des JA-2015 a décidé que les pré accréditations délivrées à l’aéroport Maya Maya peuvent être provisoirement utilisées en attendant de recevoir les accréditations définitives.

TENNIS DE TABLE : la sélection congolaise de tennis de table a effectué un stage d’une année en Chine pour se préparer aux 50es jeux Africains.

«Mon équipe s’est bien préparée en Chine et elle est prête maintenant pour prendre des médailles même en présence des Egyptiens, Nigérians et Sud-Africains», a affirmé le coach congolais.

SPECTATEURS : l’heure est à la mobilisation à Brazzaville pour que les spectateurs se déplacent en masse aux différents stades et salles de compétition.

Le président du Congo Denis Sassou N’guesso semble montrer la voie : «Je ne souhaite pas voir des gradins vides» lors des JA-2015, a lancé le Chef de l’Etat à l’occasion de l’inauguration du complexe de Kintélé.

STRESS : le complexe Kintélé est un don de la République de Chine pour le Congo.

Les employés de la société chinoise chargée de la réalisation du stade étaient stressés mardi lors du match amical de football Congo-Ghana en inauguration du stade principal.

«C’est normal nous avons travaillé dur et nous voulons que les choses se déroulent comme on le souhaite», a expliqué un responsable de l’entreprise.

ESPOIR : malgré les conditions de vie difficiles, les Congolais créent souvent de l'ambiance, en chantant et en dansant.

«Nous sommes libres dans notre pays et c’est le plus important.

Ne pas profiter de la vie ne va pas améliorer notre situation dès demain», estime un jeune qui exerce dans un chantier de maçonnerie.

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