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60e session du CLRT: L'importance de l'infrastructure dans le développement des échanges commerciaux mise en exergue

Publié par DK News le 05-03-2014, 20h02 | 50
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Les participants à la 60e session du Comité de liaison de la route transsaharienne (CLRT) ont mis en exergue mardi dernier à Alger l'importance de cette infrastructure continentale dans le développement des échanges commerciaux qui restent faibles entre les pays traversés par la Transsaharienne.

Le ministre des Travaux publics, Farouk Chiali, a mis en évidence l'impératif de réaliser une complémentarité et une intégration économiques entre les six pays concernés par cette route (Algérie, Tunisie, Mali, Niger, Tchad, Nigeria) en favorisant les échanges commerciaux et le désenclavement de diverses régions qui est le principal objectif de cette infrastructure continentale.

Il a estimé que la troisième réunion du genre qui se tient au niveau des ministres des Etats membres en charge des infrastructures routières constitue une occasion pour évaluer l'état d'avancement des travaux de cette route qui s'étend sur 9.400 km reliant Alger à Lagos (Nigeria) en plus de plusieurs sections traversant le Niger, le Mali, le Tchad et la Tunisie.

La rencontre, a-t-il ajouté, permettra d'assurer une coordination des travaux entre les Etats membres et définir les étapes à venir pour achever cette route dont les travaux ont été lancés à la fin des années 1960. 

3400 kms sur le sol algerien

Les travaux de cette réunion de deux jours se déroulent à huis clos. M.Chiali a, par ailleurs, passé en revue les efforts consentis par l'Algérie pour parachever le tronçon traversant son sol sur 3.400 km en mobilisant une enveloppe financière de près de 240 milliards DA soulignant que l'Algérie devrait terminer en 2016 le tronçon restant Sillet (Tamanrasset)-Timiaouine (frontières maliennes) sur 320 km.

Pour sa part, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Madjid Bouguerra, a estimé que le projet aux "dimensions continentales" permettra de désenclaver la région du Sahel et reliera les Etats du sud de l'Afrique à l'Europe.Il s'agit, a-t-il dit, d'un "défi" pour réaliser le développement économique et politique en Afrique soulignant la nécessité de le développer et en faire une autoroute pour intensifier les échanges commerciaux et le déplacement des personnes.

Dans le même contexte, le ministre du Commerce Mustapha Benbada a indiqué que la Route transsaharienne aura un impact positif en matière de développement notamment au niveau des régions qu'elle traverse tout en soulignant la dimension stratégique du projet.
Lors de la présente session, les ministres des Etats membres examineront les prochaines étapes de la réalisation du projet de la Route transsaharienne et les propositions présentées par le CRLT.

Il s'agit selon le secrétaire général du CLRT, Mohamed Ayadi, de l'implication des entreprises et des bureaux de contrôle des pays membres dans les travaux d'achèvement de cette route, la création d'une entreprise mixte qui sera chargée de l'entretien périodique de la route d'autant plus complexe que l'ouvrage est souvent éloigné des grands centres de vie ainsi que le développement des échanges commerciaux entre les six pays membres du Comité, qui restent encore faibles malgré la livraison de la grande partie de la route. 

A cet effet, il propose de créer une instance chargée de faciliter, d'organiser et d'encadrer les échanges commerciaux entre les pays du Maghreb et les pays de l'Afrique subsaharienne.
Le CLRT propose également d'élaborer un schéma d'aménagement de la "zone d'impact" (Tamanrasset- Gao) de la  Transsaharienne, pour pouvoir identifier et évaluer les projets d'investissement et répondre aux problèmes des habitants de cette zone en valorisant les potentialités locales.

Le CLRT propose également d'élaborer un schéma d'aménagement de la "zone d'impact" (Tamanrasset- Gao) de la Transsaharienne, pour pouvoir identifier et évaluer les projets d'investissement et répondre aux problèmes des habitants de cette zone en valorisant les potentialités locales.

Des institutions de financement comme la Banque africaine de développement (BAD), la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), la Banque islamique de développement (BID) et le Fonds de développement de l'OPEP (OFID) étaient représentées à cette réunion. 

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