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Les Iraniens soutiennent l'accord sur le nucléaire

Publié par DK News le 21-09-2015, 23h30 | 21
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Le président iranien Hassan Rohani affirme que la plupart de ses compatriotes soutiennent l'accord sur le nucléaire conclu avec les Etat-Unis, et que les institutions de son pays le ratifieront probablement.

Dans une interview à l'émission «60 minutes» sur la chaîne américaine CBS diffusée dimanche aux Etats-Unis, M. Rohani a souligné que Washington suscite toujours la méfiance dans son pays, mais que l'accord pourrait permettre d'adoucir leurs relations.

«La majorité de nos citoyens, dans les sondages, voient l'accord de manière positive», a déclaré le chef de l'Etat.

«Et généralement les institutions, comme le Parlement et le Conseil suprême de sécurité nationale, ne sont pas éloignées de l'opinion publique et vont dans ce sens», a-t-il ajouté.

L'Iran et les puissances du groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne) ont conclu le 14 juillet un accord historique sur le nucléaire iranien.

L'accord vise à garantir le caractère pacifique du programme nucléaire iranien avec des restrictions sur au moins dix ans en échange d'une levée progressive et réversible des sanctions économiques internationales.

Mais le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, qui a le dernier mot dans les grandes affaires du pays, s'est inquiété d'une progression de l'influence de l'Occident en Iran après cet accord.

Et des groupes puissants à Téhéran se sont élevés contre un accord qu'ils associent à une perte de souveraineté.

«L'hostilité qui a existé entre les Etats-Unis et l'Iran depuis des décennies, la distance, les désaccords, le manque de confiance, ne disparaîtront pas rapidement», a admis M. Rohani.

«Ce qui importe c'est de savoir quelle direction nous prenons. Nous dirigeons-nous vers une recrudescence de l'hostilité ou vers une réduction de cette hostilité ? Je pense que nous avons fait les premiers pas vers une réduction de l'hostilité.» L'Iran et les Etats-Unis n'ont plus de relations diplomatiques depuis 1980, mais ils ont entamé une timide normalisation grâce aux négociations nucléaires.

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry et le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, se sont rencontrés à de multiples reprises pour faire avancer les pourparlers sur ce dossier.


L'Iran a remis à l'AIEA des échantillons d'un site suspect

L'Iran a remis à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) des échantillons prélevés à Parchin, un site militaire suspect, a déclaré un responsable nucléaire iranien cité hier par l'agence officielle Irna.

Situé à l'est de Téhéran, ce site est soupçonné d'avoir abrité des tests d'explosions conventionnelles applicables au nucléaire, ce que Téhéran a toujours démenti.

Le chef de l'AIEA, Yukia Amano, a pu y effectuer dimanche une visite.

L'AIEA a demandé le 9 septembre à l'Iran de lever des «ambiguïtés» concernant ses activités nucléaires passées, dans le cadre d'un processus de vérification préalable à une levée des sanctions internationales frappant ce pays.

Téhéran et les grandes puissances ont conclu le 14 juillet, à Vienne, un accord historique destiné à garantir la nature strictement pacifique du programme nucléaire iranien, en échange de cette levée des sanctions.

Avant qu'elle ne puisse être mise en œuvre, l'AIEA doit rendre le 15 décembre un rapport destiné à lever toutes les zones d'ombre planant encore sur le dossier.

L'agence onusienne et les grandes puissances cherchent à faire la lumière sur la «possible dimension militaire» du programme nucléaire iranien jusqu'en 2003 au moins.

Téhéran a toujours rejeté ces allégations, affirmant que son programme nucléaire est purement scientifique.

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