La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et et de la Condition de la Femme, Mounia Meslem Si Amer, a mis en exergue, dimanche à New York, les progrès "colossaux" accomplis par l'Algérie dans les domaines des droits de la femme et de la petite fille, indique lundi un communiqué du ministère.
Mme Meslem Si Amer est intervenue lors des travaux de la manifestation de haut niveau pour la mobilisation des dirigeants du monde en faveur de l'égalité des sexes et de l'autonomisation des femmes, au siège des Nations unies en marge de l'Assemblée générale.
Rappelant les efforts déployés dans le mise en œuvre des engagements pris en 1995 autour du triptyque "Egalité, Développement, et Paix", elle a estimé nécessaire la préservation de cette dynamique d'intégration inclusive bâtie autour de l'éducation, de la formation et de l'emploi.
Elle a, également, souligné l'impératif de la préservation de cette dynamique autour de la participation politique, de l'actualisation du cadre juridique et de la protection de l'intégrité de la femme.
Mme Meslem Si Amer a relevé le rôle important que peut jouer la femme dans la réussite du processus de développement durable et dans la préservation de la cohésion familiale et la stabilité sociale.
Organisée à l'initiative de la Chine et en coordination avec l'Entité des Nations unis pour l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes, cette rencontre a été marquée par la participation de plus de 80 chefs d'Etats et de gouvernements, lors de laquelle de nouveaux engagements ont été pris en faveur de l'égalité des sexes dans le sillage de la mise en œuvre de la plateforme d'action de Beijing.
La cérémonie d'ouverture a été co-présidée par le président chinois et le secrétaire général de l'ONU. Les chefs d'Etats du Danemark, du Mexique et du Kenya, en leur qualité de pays hôtes des précédentes conférences mondiales sur la femme, ont également présidé une partie des travaux.
Cet évènement, qui est également corrélé avec l'Agenda international pour le développement durable post 2015, constitue pour la communauté internationale, "une précieuse occasion de placer l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes au centre des objectifs définis à l'effet d'atteindre, à l'horizon 2030, des résultats concrets", conclut le communiqué.
