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Appel à la constitution d’un front : Quand le FLN se réapproprie son statut d’avant-gardiste

Publié par Kamel Cherif le 05-10-2015, 13h04 | 48
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Du FLN 1954 au parti FLN 2015, le Front de libération nationale reste égal à lui-même. Il préserve toujours son statut de parti avant-gardiste. Aujourd’hui, comme en 1954, le FLN appelle à une union sacrée. Une union à laquelle plusieurs parties avaient appelé sans pour autant se concrétiser sur le terrain.

En ce sens, les partis et parties soutenant le programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, semblent marquer le pas et attendent que l’initiative vienne d’un ou d’un e partie pour relancer ce qui est appelé l’Alliance présidentielle.

Et il fallait que ce soit le FLN qui le fasse ! Le secrétaire générale du parti, Amar Saâdani a appelé à la constitution d’un Front national soutenant le programme du président. Le SG du FLN passe à l’action encourageant par là-même toutes les parties qui soutiennent le chef de l’Etat à adhérer à ce Font.

Pour rappel, le Rassemblement national démocratique (RND) avait lancé un appel à la mise en place d’un Pôle alors que d’autres parties, notamment ceux la société civile ont souhaité se regrouper autour d’une organisation ou coordination pour soutenir le programme du président de la République.

C’est en définitive le doyen des partis politiques du pays qui vient de le faire. Ce Front est devenu incontournable et nécessaire à l’approche des prochaines échéances politiques, notamment la révision de la Constitution.

Un débat devrait être instauré à cet effet, d’où la nécessité de resserrement des rangs des parties apportant leur soutien au programme du Président. L’Alliance présidentielle qui s’est disloquée suite au retrait du Mouvement pour la société et la paix (MSP) est en phase d’être relancée avec le Front proposé par le FLN.

A la différence de l’Alliance qui ne comprenait que des partis politiques (FLN, RND et MSP), le futur Front, comme son nom l’indique, devrait être formé de partis politiques, de personnalités nationales et politiques et d’association de la société civile. Ce sera, en somme un Front élargi.

Cela rappelle le Front de Novembre-1954, quand toutes les forces vives du pays s’étaient alliées pour libérer l’Algérie du colonialisme/ Aujourd’hui le contexte est presque le même compte tenu des défis voire des dangers qui guettent le pays, d’où la nécessité de constituer un Front fort pour préserver la stabilité et l’unité du pays.

Kamel Cherif

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