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10es Journées scientifiques et techniques de Sonatrach : Le PDG de l’entreprise définit les objectifs du programme de développement 2015-2019

Publié par DK News le 06-10-2015, 23h26 | 264
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Le PDG de Sonatrach, Amine Mazouzi a souligné, lundi soir à Oran, que le programme de développement du groupe à moyen terme (2015-2019) vise à renforcer la position de l’Algérie sur les marchés internationaux de l’énergie et du gaz et répondre aux besoins du marché intérieur.

«Nos objectifs à moyen terme, pour la période 2015-2019, visent à renforcer la position de l’Algérie sur les marchés internationaux du pétrole et du gaz et à répondre aux besoins du marché intérieur en constante évolution», a souligné Amine Mazouzi, dans son allocution d’ouverture des 10es Journées scientifiques et techniques de Sonatrach.

Dans ce contexte, il a précisé que les axes de développement portent sur le soutien des actions d’exploration, la maîtrise et l’extension des capacités de production, le développement du raffinage et du transport par canalisation, l’accroissement des capacités de liquéfaction du gaz naturel et le développement de la pétrochimie.

Pour le PDG de Sonatrach, il s’agira également de «répondre aux impératifs : augmenter l’offre en hydrocarbures, maîtriser les coûts et respecter l’environnement et contribuer au développement du pays».

Tout en rappelant que Sonatrach «évolue actuellement dans un contexte contraignant marqué par la baisse des prix du pétrole et par des investissements de plus en plus importants à consentir pour exploiter les ressources des hydrocarbures», Amine Mazouzi a mis en exergue l’importance du partenariat qui constitue un des principaux objectifs du Groupe, tant dans l’Amont que dans l’Aval.

«L’ouverture du secteur de l’énergie au partenariat a conduit à des résultats significatifs avec la découverte d’importantes réserves de pétrole et de gaz», a-t-il indiqué, estimant que «le partenariat est plus que jamais prioritaire pour développer les grands projets à court et à moyen termes».

Concernant ces Journées scientifiques et techniques, Amine Mazouzi a indiqué que la présence des experts et professionnels du secteur «permettra d’apporter une plus-value à nos actions».

«Il s’agira de dresser sans complaisance un état des lieux pour proposer des changements et des améliorations requis pour atteindre nos objectifs», a-t-il précisé, tout en soulignant «la nécessité d’appréhender la réalité d’aujourd’hui et de mieux cibler les solutions à y apporter pour mieux booster la croissance du secteur».


«Sonatrach va garder un bon niveau d’investissements»

Le PDG de Sonatrach, Amine Mazouzi a indiqué lundi à Oran que le groupe «va garder une grande partie de ses investissements» et ce «malgré la conjoncture» actuelle marquée par la chute des prix du pétrole sur le marché mondial». Lors d’un point de presse organisé en marge des 10èmes Journées Scientifiques et Techniques de Sonatrach ouvertes dans la journée, M. Maazouzi a souligné que la baisse actuelle du prix du pétrole n'allait pas influer négativement sur le devenir des grands projets de Sonatrach. «Nous allons garder une bonne partie de nos investissements. Mais il faudrait, néanmoins, réduire les coûts», a-t-il assuré.

Concernant le transfert de technologies, notamment celles en rapport avec l’exploitation du gaz de schiste et les autres technologies utilisées dans le domaine de l’énergie, le PDG de Sonatrach a estimé que les rencontres comme ces Journées Scientifiques et Techniques sont d’excellentes opportunités pour comprendre les nouvelles techniques et technologies, ce qui constitue un grand pas vers le transfert.

Ces journées, a-t-il ajouté «sont un excellent cadre d’échange». «La pérennité de ce rendez-vous scientifique et technique en est la preuve. Il faut profiter de l’expérience des autres, comme il faut profiter de l’expérience des anciens cadres et techniciens, aujourd’hui à la retraite», a-t-il souligné. Les 10es Journées scientifiques et techniques de Sonatrach se déroulent du 05 au 08 octobre au Centre des conventions d'Oran (CCO) sous le thème «la technologie, une réponse aux défis énergétiques d’aujourd’hui et de demain».


Le premier oléoduc d’Algérie sera réhabilité

L’Entreprise nationale de canalisations (ENAC), filiale de Sonatrach, vient de signer, avec la division de Transport par canalisations (TRC) de Sonatrach, un contrat pour la réhabilitation du premier oléoduc d’Algérie (OB1), qui relie Haoud El Hamra à Béjaïa, a-t-on appris lundi du président-directeur général de cette entreprise.

«Construit en 1956 et mis en service depuis les années 60, l’OB1 nécessite aujourd’hui une réhabilitation partielle», a déclaré à l’APS Arbi Bey, en marge de l’Exposciences 2, organisée dans le cadre des 10es Journées scientifiques et techniques de la Sonatrach, ouvertes lundi.

Le contrat signé avec la division TRC prévoit la réhabilitation de 220 kilomètres de cet oléoduc, a-t-il indiqué. Actuellement, l’ENAC est sur plusieurs projets.

Elle vient d’achever le grand projet d’un gazoduc (GR5) de 48 pouces de diamètre, allant de Reggane (Adrar) vers Hassi R’mel, dans le cadre d’un groupement de sociétés nationales dont COSIDER, GTP, GCB et l’ENAC à laquelle une partie de 224 km a été confiée, a-t-il fait savoir par ailleurs.

L'ENAC a aussi a son actif des projets avec Sonelgaz, participant à la réalisation du programme national Gaz (PNG), lancé par le président de la République en 2004.

Elle est également partenaire avec Naftal dans la réalisation des alimentations à partir de Skikda, d'un parc de stockage de carburant à Berrahal (Annaba) et d’une grande ligne de 16 pouces à partir de Skikda-Khroub-El-Eulma pour l’alimentation de l’Est algérien en carburant, afin de parer aux problèmes de pénurie qui surviennent chaque hiver dans cette région, a-t-il encore signalé.

Pour ce qui est de la formation, M. Bey a estimé qu’elle demeure «impérative» pour tout le personnel, principalement en cette période où l’entreprise travaille sur de grands projets.

«Nous avons fait appel aux anciens cadres pour former la relève sur le tas et nous formons des jeunes et des chefs de projet, notamment dans le domaine des systèmes de management intégré (SMI)», a-t-il déclaré.


Tous les pays doivent participer à l’effort général contre le réchauffement climatique

Le Pr. Rabah Kerbachi, de l’Ecole polyctechnique d’Alger, a souligné, hier à Oran, que «l’Afrique n’est pas responsable de la situation du réchauffement de la planète car elle émet très peu de gaz à effet de serre».

Intervenant lors de la table ronde, organisée dans le cadre des Journées scientifiques et techniques de Sonatrach intitulée «Le monde de l’énergie, atouts et défis de l’Algérie», le conférencier a estimé que tous les pays doivent participer à l’effort mondial contre le réchauffement climatique.  «Si on ne fait rien, la température devrait augmenter de 4,5 à 6 degrés.

L’Europe a fait un pas appréciable, mais les USA et la Russie se sont contentés de promettre de réduire de 25 % les gaz à effet de serre à l’horizon 2030.  Dans ce contexte, les pays qui ne sont pas responsables de cette situation, notamment les pays africains, doivent s’entendre et participer à l’effort général», a souligné l’orateur.  Quant à la manière de procéder, Rabah Kerbachi préconise l’économie d’énergie et la réduction des émissions dans le secteur de l’énergie, la réactivation des ceintures vertes en Afrique, soulignant que l’Algérie a, dans ce domaine, déjà commencé avec le barrage vert, mais que l’opération a diminué de manière drastique.

«Il faut reprendre le projet du barrage vert, car les forêts sont de véritables puits à gaz carbonique», a-t-il insisté.  Dans le même ordre d’idées, Belhamel Mahfoud, ancien directeur général du Centre de développement des énergies renouvelables (CDER), estime que l’Algérie se trouve dans une phase de transition qui nécessite beaucoup d’efforts, notamment dans le domaine des énergies renouvelables. «L’énergie est à la base de tout développement.

Nous sommes dans un contexte où il faut passer à l’exploitation des énergies propres.

Mais, pour ce faire, il faut réussir à maîtriser les technologies nécessaires à cette exploitation.

Dans ce cadre, la formation est un élément primordial», a-t-il souligné, ajoutant qu’en Algérie «le programme des énergies renouvelables est en train de se mettre en place», citant l’exemple de la centrale solaire de Hassi R’mel.

Comme solution intermédiaire sur la route vers les énergies propres, Belhamel Mahfoud suggère d’aller vers le gaz naturel, l’énergie la moins polluante parmi les énergies fossiles.

Dans ce cadre, l’orateur a proposé la mise en place d’installations hybrides (gaz/solaire), qui est une solution de transition avant d’aller vers le tout solaire.

«On peut également aller vers les autres énergies propres comme la géothermie et le vent.

L’exploitation de ces types d’énergie est possible en Algérie», a-t-il encore préconisé, ajoutant que les déchets peuvent être aussi une source de biogaz.

«Ce n’est pas de la fiction, ces technologies existent, il suffit de les importer ou faire appel au partenariat avec des pays qui les maîtrisent.

En gros, le problème des énergies renouvelables est un problème de maîtrise de la technologie», a-t-il encore indiqué. Pour le Pr. Chitour, de l’Ecole polytechnique d’Alger, la situation actuelle est délicate.

«Nous devons nous préparer pour les enjeux de 2030.  Les dégâts climatiques vont rattraper tous les pays. Les changements climatiques sont imprévisibles, il faut s’y préparer et lancer un apprentissage de l’écocitoyenneté, apprendre aux citoyens les bons gestes», ajoutant qu’ «une tonne économisée revient beaucoup moins cher qu’une tonne produite, d’où la nécessité d’une pédagogie dans l’économie d’énergie».

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