Le secrétaire général de l'Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, a appelé jeudi à Alger à la création «d'une base politique du pouvoir» qui veille à soutenir le programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika et à expliquer ses orientations. Dans son allocution à l'ouverture des travaux de la 3eme Université d'été du parti, M. Sahli a souligné que «le pouvoir actuel représenté par le
Parlement, le gouvernement, les partis politiques et les élus locaux sont tenus de parvenir à un consensus qui aboutira à la création d'une base politique de ce même pouvoir».
La mission de cette base politique qui n'est pas nécessairement partisane-consistera à soutenir le programme du président de la République et à expliquer ses orientations.
M. Sahli a souligné à cette occasion que sa formation politique était «a priori» favorable à l'initiative du «pôle présidentiel», lancée par le secrétaire général par intérim du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia et celle du «front national», lancée par le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Amar Saadani.
Le responsable a salué les dernières déclarations du président de la République et du Premier ministre Abdelmalek Sellal concernant la réconciliation nationale et l'interdiction aux responsables de la tragédie nationale de réintégrer l'action politique, appelant par la même occasion les Algériens à la vigilance.
M. Sahli a estimé que les derniers développements qui surviennent dans le pays sur le triple plan économique, politique et social nécessitent l'implication de toutes les parties actives, notamment les formations politiques pour expliquer les faits aux citoyens «sans tomber dans l'exagération».
Le secrétaire général du parti ANR a qualifié la situation économique que traverse le pays ces derniers temps de «préoccupante», mais «pas dramatique», du fait que l'Algérie dispose, a-t-il dit, des moyens qui lui permettent de dépasser la crise à travers la mise en place d'une stratégie à long terme en concertation avec les compétences nationales.
Par ailleurs, M. Sahli a proposé la constitutionnalisation des principes de souveraineté de l'Etat algérien relatifs au rejet de l'ingérence étrangères dans les affaires internes du pays. (APS)
