Dans la perspective d’éclairer l’opinion publique sur certains événements qui ont secoué dernièrement quelques régions du pays à l’image de la wilaya de Ghardaïa et tout récemment la capitale, le Directeur général de la Sûreté nationale le général-major Abdelghani Hamel, a animé hier un point de presse au niveau du siège de la DGSN à Bab El Oued, au cours duquel a abordé avec une grande transparence, l’ensemble des opérations menées par les service de police visant à rétablir ou à maintenir l'ordre public dans ces régions.
A cet effet, le général-major Abdelghani Hamel, a indiqué que les forces de police qui sont intervenues pour disperser et mettre fin aux mouvements de protestations enregistrés dernièrement dans la capitale et dans trois autres wilayas du pays à savoir Tizi-Ouzou, Constantine et Bouïra, ont agi sur ordre des autorités administratives et en total respect de la loi et des droits de l’homme.
Dans ce cadre, le DGSN a rappelé que les services de police n’ont pas utilisé les moyens de répression conventionnelle pour disperser des manifestants depuis 2010. «Le maintien de l’ordre est du ressort exclusif de l’autorité administratives représentée par la personne du P/APC, du wali ou du ministre de l’Intérieur (quand les mouvements de protestations touchent deux wilayas ou plus). C’est cette même autorité qui délivre soit des autorisations pour l’organisation de mouvements de protestations soit des réquisitions pour mobiliser les services de police pour la dispersion des manifestations.
Dans le cas des mouvements de protestation enregistrés dans la capitale, c’est le wali, qui a réquisitionné les forces de police et ordonné la dispersion et l’interpellation des manifestants» a tenu a souligné le DGSN.
Le général-major Abdelghani Hamel, qui a mis l’accent sur l’exercice des forces de police dans un cadre légal et en total respect des droits de l’homme, a par ailleurs indiqué que la DGSN privilégie le dialogue et la gestion démocratique des foules, à l’intervention musclée et à l’usage de la force contre les manifestants. «Grâce aux caméras de surveillance qui transmettent les images en directe à mon bureau et à celui du ministre de l’Intérieur, les instructions sont données aux unités opérationnelles en fonction de l’évaluation et l’appréciation des données sur le terrain» a indiqué le DGSN.
la police algérienne est une institution républicaine
Concernant le contexte dans lequel se sont tenues ces manifestations, à quelques jours seulement de l’élection présidentielle, le Directeur générale de la Sûreté nationale a déclaré que la police algérienne est une institution républicaine dont le seul objectif est de servir l’intérêt suprême de la nation.
«Je tiens à la neutralité de cette institution républicaine qui reste au service de la République algérienne démocratique et populaire» a déclaré le général-major Abdelghani Hamel. Pour ce qui est de l’échéance électorale du 17 avril prochain, le même responsable a indiqué qu’un dispositif particulier a été mis en place afin de garantir le bon déroulement de l’élection : «Une directive a été transmise aux autorités territoriales pour la sécurisation de l’échéance électorale» a souligné le DGSN.
Le général-major Abdelghani Hamel, qui a mis en exergue le haut niveau de professionnalisme atteint par la police algérienne, a souligné les efforts multisectoriels déployés par la DGSN en vue de garantir la sécurité des biens, des citoyens et assurer une couverture optimale du territoire national.
