Le caravansérail du quartier Sidi El Houari d’Oran, qui s’est effondré suite à une tempête en 2001, fera l'objet prochainement d’une étude pour sa reconstitution, a-t-on appris auprès de la direction de la culture.
Cette étude, inscrite en 2014 dans le cadre des projets de wilaya au profit du secteur de la culture, vise à réhabiliter cet édifice historique classé en 1952. Un cahier des charges sera élaboré en vue de choisir un bureau d’études spécialisé pour superviser cette opération après accomplissement des procédures administratives, a-t-on souligné.
Des pièces de cette porte se trouvent actuellement au jardin archéologique Ibn Badis à Sidi El Houari.
Pour rappel, l’antenne d’Oran de l’Office national de gestion et d'exploitation des biens culturels protégés a recensé les pièces de ce caravansérail en avril dernier. Elle a organisé une journée d’information à l’occasion du mois du patrimoine pour sensibiliser les citoyens, surtout les habitants de ce quartier, à préserver ce monument archéologique.
Cet édifice, qui fut la porte de l’hôtel des caravaniers construit en 1848, a été ensuite transformé en hôpital Saint-Lazare. La porte fut transférée au jardin Ibn Badis (ex promenade Letang) en 1955 après la destruction de l'édifice en 1883, selon des sources historiques.
La ville d’Oran dispose de nombreuses portes historiques dont la porte d’Espagne, la porte de Tlemcen, la porte de Canastel, porte Santon appelée par les oranais «El Marsa», qui attirent de nombreux touristes.
